mercredi 25 novembre 2009

Vieux dicton

Enfin un vrai post avec de l'aventure en mousse !

Il ne faut jamais dire "Fontaine, je ne boirai pas de ton eau". C'est fort de cet adage reflétant une sagesse au moins aussi obscurantiste que millénaire que nous nous mîmes en route vers une maison de campagne, équivalent normand d'un bon bain et d'une bonne auberge. Et même pas besoin de lettre épistolaire de mon ami Dino pour nous motiver. Or nous il advînt que nous arrivâmes sur les coups de 2h du mat' à Fontaine, petit patelin paumé de 15 baraques à 90 km plein ouest de Paris.

L'occasion de se ressourcer, manger du bon manger acheté au supermarché Le Mutant (sisi), se faire une grosse tartiflette du feu de dieu et du chocolat chaud carrément délicieux. Enfin zoner tranquillement, bien se marrer, tout ça quoi.

Dans un autre registre, par contre, encore un semi-échec en la personne du Forum Emplois Verts, qui m'a pourri mon aprèm d'hier pour une absence de résultats franchement consternante. Et en plus il pleut, et c'est pas une coupe mulette qui va me protéger.

Dans un autre registre, j'ai perdu un peu plus foi en l'humanité pendant ce même week-end "à la campagne" quand, au détour d'une caisse enregistreuse (téma les che-trons) de Carrefour Market, je suis tombé sur une espèce de mètre-étalon de la déchéance de la jeunesse, de celles qui nous font nous exclamer du haut de nos deux décennies "on est trop vieux pour ces conneries" ou "c'était mieux avant". Cet immondice, luisant néanmoins tel un Whaïte Faï au fond d'une carrière turque, c'est ça :

Toi aussi pleure ta race, ami lecteur.

Bon, enfin, c'est pas tout ça, mais j'ai pas de choses hyper intéressantes à raconter non plus, à part que ce vendredi je descends à Nantes récupérer mon certificat provisoire d'ingénieur centralien (quelle classe). Et comme je sens que ça va être chiant, j'ai intérêt à recharger la batterie de l'iPod. Allez, deux petits courts-métrages et puis go. Ein. Zwei.

lundi 9 novembre 2009

Pretty (Wo)man

Et si j'me faisais enfler les chevilles un brin ?

Bon bon bon. Quoi de bien nouveau en ce moment ? Pas mal de trucs en fait, même si - ne rêvez pas - je n'ai toujours pas réussi à intéresser une quelconque compagnie (aussi bien industrielle que féminine, d'ailleurs).

Reprenons. Flashback !

Nous sommes la veille d'Halloween. Un vent sec et glacé souffle sur la capitale, tétanisant le simple vitrage du 42 rue St Jacques. Pour se réchauffer, quoi de mieux qu'une séance spéciale du Rocky ? Le thème, les célébrités mortes. Réfléchissons, une célébrité morte, et qui n'aurait pas froid... ce cher Jacques-Yves bien sûr !

En fait, la Calypso n'avait pas le double vitrage, j'en suis maintenant convaincu (et 19 chaises).

C'est ainsi que mon mois de novembre s'est fini sur une espèce de congrès de l'absurde réunissant dans le bon goût le plus total (vous me connaissez) Michael le grand, l'abbé Pierre "tête de con", Lolo "mate ma carrosserie" Ferrari, Marilyn Monroe, Yasser Arafat, Lady "petit pont" Di, et un employé de France Télécom. Et tout ce petit monde de se chambrer joyeusement dans l'intimité d'une salle de ciné bondée.

Le lendemain, rebelote. Enfin non, mais presque. Direction Poissy (heureusement que je ne me suis pas perdu, qui sait ce qui aurait pu se passer) pour une murder party/pendaison de crémaillère dont le but avoué n'était "que de [nous] voir dans des costumes ridicules".

Et ça a été le cas... je vous présente LauréHarl, super-héros coiffeur.

Une murder party, je le rappelle, c'est un peu comme une partie de Cluedo. Un personnage imaginaire est mort, et c'est aux joueurs de trouver le coupable, par l'obtention d'indices portant sur leurs activités le soir du meurtre. Là, en l'occurrence, c'était beaucoup de blabla, quand on arrivait à rester sérieux en face de gens qui vous obligent à danser le disco, ou font des bonds en faisant "pout-pout".

Des fois que vous vous posiez la question, c'est le roumain qui était en fait une roumaine qui a fait le coup, involontairement certes, en poussant le chef des gentils dans ses derniers retranchements quand il/elle lui a infligé sa fameuse "charrette de Bratislava", dans l'intimité et la moiteur de son laboratoire secret.

Enfin bon, après, quoi de beau ? Du calme, de la balade, des réponses négatives, enfin les machins habituels. Et là, au week-end dernier, une petite expo sur l'imagerie de la femme dans un environnement robotique (tout petit mais sympa), balade dans les passages couverts de Paris, du côté des Grands Boulevards, avec un échafaudage bonus, puis quelques photos rigolotes sur mon toit avant qu'ils ne virent les échafaudages. Ah oui, et aussi une sur le peintre Soulages, un bonhomme qui broie du noir.

Le lampadaire à 10cm du sol, ça présente pas un intérêt dingue, d'un point de vue pratique.

Bon là je pourrais ajouer que je suis allé au concert de Motörhead, mais tout le monde s'en fout, donc j'ai plus rien à dire, alors bah euh tchô les aminches.