vendredi 31 août 2007

De Charybde en Scylla...

----------------------------------------------------------------------------------------------
EDIT : De retour sur Paris mardi à 18h15 !
EDIT 2 : Et 14.5 à la soutenance, et le rattrapage validé !
----------------------------------------------------------------------------------------------

Si j'écris ce post, c'est pour deux choses : un, parce que Centrale c'est vraiment des boulets, et deux, pour faire délirer Chakado parce qu'il va halluciner en voyant à quel point j'ai pas fini de galérer avant le Japon.

J'arriverai pas à faire aussi touchant que CMC, alors : "Vous allez me manquer bande d'ânes !" (et vous aussi, l'autre Nico, Chakkra, et Vivien). C'était 3 mois vraiment déments !

Alors tout d'abord, je content, nous sommes le 31 août et j'ai fini mon stage. Ca c'est cool, j'ai été payé, j'ai mes attestations de stage, tous les papiers sont remplis sauf les inévitables oubliés, etc. Donc pas de problèmes côté MBDA (la boîte de mon stage). Mais j'vais plus voir les affreux. Ca c'est moche. Et CMC va se faire chier sur la mailing-list maintenant...

Bon, ensuite c'est marrant. Ma maître de stage (mds) veut se poser des congés la semaine prochaine, en l'occurence mardi mercredi jeudi. Comme de coutume, il faut les signaler avant et attendre leur "validation" par les personnes appropriées. Bon, ça c'est normal. SAUF. Sauf. Sauf que mon stage est "confidentiel". Ma mds doit apporter les rapports le jour de la soutenance etc. Donc sa présence est indispensable. Donc il y a 2 semaines, j'ai fait un joli petit mail à mon tuteur école, en lui expliquant le souci et en lui disant de trouver un créneau le plus tôt possible.
Etant en vacances, il l'a pas fait. Résultat, aujourd'hui, jour de fin de mon stage, je reçois après être rentré chez moi sinon c'est pas drôle un mail de lui me demandant les disponibilités de ma mds. Je lui explique ses préférences, et il me dit grosso modo qu'il va faire ce qu'il peut mais que ça se décidera sûrement lundi.

Conclusion : Ma mds risque d'être prévenue lundi midi (en plus je peux pas vraiment la joindre le we...) qu'elle part pas en vacances à cause de la soutenance, sachant qu'elle aura du taf parce que sa chef revient; moi je suis parti pour perdre je sais pas combien de jours à Nantes à pas savoir quand je passe puisque j'y suis forcément lundi matin pour mon rattrapage.

Conclusion 2 : Je pars dans 10 jours pour le Japon, dont deux week-ends, et j'arrive à me plonger dans une merde monumentale. Y'a des jours où je m'admire. Toujours pas de date de soutenance et toujours mon rattrapage...

Donclusion : Je table donc pour le moment sur Nantes de dimanche à mercredi inclus, une mds vénère, trois jours à crever d'ennui à Nantes avec absolument rien à faire (ou alors Nantes lundi mardi et Nantes vendredi wouhou), puis trop de gens à voir et de vérifications de dernière minute avant de partir au Japon.
Pfff... une fois là-bas, je vais pouvoir arrêter de courir... du moins j'espère...


Ca va chercher dans les combien si on fait un génocide à Centrale Nantes "pour le bien de l'humanité" ?

jeudi 23 août 2007

The Thing with two heads


Commençons par le commencement : c'est un excellent film, malgré un titre qui fait frétiller les babines du nanardeur aguerri. Pour resituer, "The Thing with two heads" est un film de Lee Frost, daté de 1972 (ou pas, je fais ça de mémoire), et est un pur produit de la blaxploitation.
Autrement dit, le cinéma par et pour les Noirs. Dans ce type de film, ce sont toujours les blancs les méchants. Sauf que ce qui est intéressant c'est que les noirs ne sont pas toujours nécessairement des gentils. Dans la série des "Dolemite", par exemple, le héros est un pourri, qui a vendu des armes et de la drogue, est riche mais avec de l'argent sale (qui a pensé "blanchi" ?), etc. Mais comparativement, il est moins pourri que les blancs.
Pis accessoirement la blaxploitation c'est aussi l'occasion d'avoir 1h30 de funk et de coupes afro et ambiance 70's au rabais, alors ça se refuse pas.

C'est accessoirement le seul film qui crédite Nyquist au générique. Respect.

Dans ce film visionné avec JB en sortant de "Planète Terreur" (à voir aussi) et histoire de se finir avec classe, on retrouve des thèmes divers comme le racisme évidemment, très bien exploité puisque malgré sa gravité c'est le principal ressort comique du film, la médecine ou de façon plus générale l'éthique rapport aux avancées de la science. Bref, c'est vraiment un film cool et avec un vrai message, mais comme je commence à barber les gens, on va résumer le film, et là ça va être n'imp'.


De quoi que ça cause-t'y ? Hum... Un vieux scientifique en chaise roulante du nom de Maxwell Kirshner dirige un institut de transplantation. L'homme est un génie et se sait condamné par la maladie, et commence donc en secret des travaux pour prolonger la vie humaine. Lui vient une idée que l'on devrait qualifier selon toute logique d'idée de génie mais qui est surtout une idée totalement conne : en gros, il s'agit de transplanter la tête d'un individu sur un autre corps, le transfert se faisant en deux temps pour des raisons de sécurité : d'abord la greffe de la deuxième tête puis l'ablation de la première, l'originale. Vous l'avez compris, il y a un délai de plusieurs jours où les deux têtes cohabitent.

Genre comme ça.

Kirshner donc, expérimente sur un singe (voir en tête de post), mais l'aggravation de sa maladie l'oblige à passer directement au stade humain, et à mettre en jeu sa propre tête. Mais là où est le problème, c'est qu'il leur faut un corps d'accueil, quelqu'un qui n'aurait plus rien à perdre, comme un condamné à mort. Ils en trouvent un en la personne de Big Jack, un grand black déconneur accusé d'un crime dont il est innocent.


Il a une bonne tête et il dit de la merde. Je l'aime.

Le problème est que Kirshner est raciste. Mais pas genre raciste raciste. Plutôt genre raciste RACISTE. D'ailleurs ça se voit.

Il me rappelle Georges, politiquement...

Bref, la greffe se fait bon gré mal gré parce que c'est ça ou crever, et Kirshner et Big Jack se retrouvent aux commandes d'un même corps. Seulement, c'était pas vraiment écrit dans le contrat, et Big Jack est pas ravi d'avoir gagné un coloc envahissant. Il s'échappe donc avec un médecin black, et là ça vire dans le nawak.

"Euh... vous êtes sûrs que ça le fait là ? Parce qu'on est serrés, et qu'on a un peu l'air cons quand même..."

Car si le propos du film reste très sérieux, les scènes de dialogue avec deux gars dans le même costume sont fendardes, surtout quand on assiste aussi à des courses-poursuites en moto-cross !

Le regard perdu dans le lointain, le sandwich humain méditait sur sa crédibilité...

Cela dit, les trucages sont dans l'ensemble totalement honnêtes et crédibles (à part que deux têtes... non), pour une fois on n'a pas des salles d'opérations avec une table et deux gars en blouse qui disent n'importe quoi, et si l'on rit, c'est avec le film et pas à ses dépends. Et ça c'est la marque des films réussis. Bon, je me pose quand même la question de savoir si la fin était volontairement comique ou pas, parce que trois blacks dans une voiture en train de chanter "Oh Happy Day" façon gospel... euh... voilà...

Oooooh Happyyyyy daaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaay !


Une salle d'ops qui ressemble à quelque chose ! Waouh !

Bon, donc, un film génial, vraiment, et à voir.
"Planète Terreur" aussi, c'est pas prise de tête, ça défoule, ça fait hurler de rire, ça démonte les clichés et des zombies, bref, c'est cool. Pis Rose MacGowan a une mitrailleuse à la place de la jambe. Et y'a la bande-annonce de "Machete" !



A part ça et à la demande générale de Mme Nota, des photos de moi comme vous ne me verrez quasiment jamais. En plus en deux versions, parce que j'essaie toujours de faire ça bien (comprenez ce que vous voulez).


Et dire que vous me verrez comme ça que si vous vous mariez un jour (et là je parle pour tout le monde)... ça me fait bien marrer tiens !

samedi 18 août 2007

La naissance d'un nouveau héros...

Vous connaissez tous de nombreux superhéros : Superman, Spiderman, Thor, Hulk, SuperFlu (le superhéros super inutile - désolé Flu), Batman, j'en passe et des meilleurs.

C'est avec une joie sans égale et par conséquent un plaisir non dissimulé (simulé) que je vous annonce la naissance de Supercrédible, le superhéros qui gagne en crédibilité quand il enfile son costume !

Bref, me voilà donc avec une nouvelle identité secrète, à ranger à côté de celle totalement assumée de Prez du Clan. Enfin, ex-Prez. Donc j'ai un costard. Waaaaaah. Et une énôôôrme paire de... valises. Comme ça je pourrai partir avec pleeeeeiiiiiiiiin de trucs superflus (encore lui !).

[...]

Et sinon, demain je vais voir "Planète Terreur" avec JB teint en roux. "Vous allez voir, ça va être fendard", comme dirait l'autre. Le film.

dimanche 5 août 2007

Post double : ép.2 - Rocky Horror du 3 août


Et oui, encore du Rocky Horror. Et quelle est donc l'excuse cette fois-ci ? C'est vrai, après tout, la séance n'avait rien de très exceptionnel, Ben était monté de Nantes pour la séance, et Jérémy était absent, ce qui faisait 4 présents - Romain, Rémi, Ben et moi -, et à part ça, c'était juste un un peu plus gros bordel que d'habitude. En effet, Rocky, Janet et Brad étaient absents, d'où bonne arrache.

Momo !

Rémi, toujours avec une classe folle.

Benboulben !

Nous avions donc Riff Raff dans le rôle de Brad, Clochette dans le rôle de Janet, et un remplaçant pour Riff Raff. Et là, vous allez me dire, il manque Rocky. Et bien cette semaine, c'était moi le copain de Harl qui en prenait plein la gueule. Je me suis donc retrouvé en calbute et en tongs (choix vestimentaire déconseillé) sur scène pendant une heure, à faire de la merde, et je vis que cela était bon.

Probablement une des photos les moins scandaleuses. Quoique.

Pas grand-chose d'autre à dire dans la mesure où Ben n'a rien subi physiquement, mais où je l'ai je pense sévèrement traumatisé. Ah si en fait, on peut mentionner le dépucelage anal de Rémi par Frank et de Romain par moi (vengeaaaaaaance BWAHAHAHAHAHA). Puis after sympatoche au bar, comme d'hab'.

Vous pourrez trouver les photos sur le FTP, bien évidemment, pour voir à quel point je brade du rêve en calbute avec un boa par exemple.

Moralité : Aller au Rocky c'est bien, être (au) Rocky c'est mieux, et les strapontins sont méchants !

Pis sinon, à part ça, chuis allé au Parc Astérix samedi avec des potes de stage, et après 3h30 de sommeil, c'est un poil bourrin, mais je me souvenais plus à quel point c'était génial. J'me suis donc bien fait plaisir.

Continuez à lire, vous avez deux posts pour le prix d'un...

Post double : ép.1 - L'anniv' du Begs

La belle et le clochard... ? =)

En ce merveilleux week-end du 28 juillet se retrouvèrent à Dieppe - Jackyland pour les connaisseurs - Nota, Mme Nota, Claude, PE, moi-même et bien évidemment Begs et Madame. C'était pas Noël, mais on a quand même eu droit à "la grande bouffe et les p'tits cadeaux" en tout genre.
Résumé de la bouffe, parce que c'est important : un grâtin de pâtes à la roumaine, des tomates mozzarella, des gâteaux qui font très très mal (merci An'So !), et un claquage de bide au restau. Pis aussi des apérals en tous genres avec de la Kastelbeer, entre autres délices (bah ouais c'est trop bon la Chat'brune).

Kékonafé : Arrivée dispersée (spersée) le samedi midi par voiture, par train, par hasard, et apéral à la maison. Au passage, joujou avec les cadeaux. Un autoradio pour les cadeaux utiles, un mini hélico téléguidé et une bougie verre de Leffe pour le plaisir et faire péter un câble à Mme Begs, et un store hideux pour la vengeance du Nota.

En exclu dans votre chambre à coucher, le nombril, les poils d'aisselle et le mollet de Nota au format A4 ! Testé et approuvé !

Pour occuper l'aprèm, un p'tit Munchkin des familles avec un apéro et du manger en veux-tu en voilà...

Bon, c'est pas l'trou mais l'Tampax, donc petite virée à la plage sur les coups de 18h, avec descente en slalom sur les galets, gambadage niais sous l'oeil attentif d'une mer veilleuse (merci, merci, je sais, je suis trop fort...), et Begs, Claude, Nota et PE qui font de la merde dans l'eau. Pis se mettent à poil aussi.

"I'm freeeeeee, like a Nôtaaaaaaaaaaaaaaaa..."

"I've got a real' ugly calbuuuuuute, like a Nôtaaaaaaaaaaaaa..."

Bien. Une fois revenus de cette activité ma foi fort enrichissante et euh... poilante dans tous les sens du terme, re-apéral avant d'aller (assister à un anniversaire de mariage) au bowling. Bowling qui ma foi mériterait totalement de faire l'objet d'une thèse de sociologie tellement il s'y passe de choses affreuses.
L'anniversaire de mariage de Michel par exemple, un brave Jacky comme on ferait mieux de ne plus en faire, ou encore la bande de jeunes qui bourrinent sur un punching-ball pour prouver leur virilité naissante à la grognasse prépubère qui traîne avec eux, ou encore l'accueil un peu violent par Patrick Juvet beuglant qu'il aime l'Amérique. A la télé, pour le coup, ce qui est un peu dommage. Ou pas. Je sais pas si je serais pas ressorti en hurlant et en empêchant mon cerveau de couler par mes oreilles s'il avait été là en vrai.

On peut lire le désespoir sur mon visage devant l'enchaînement Patrick Juvet - Sabrina - Haddaway - MC Hammer.

Begs avec une grosse tête, moi, PE, Claude et An'So.

Après le bowling et ses affres sociaux, retour à la Casa Begs pour un grâtin de pwôtes sur les coups de 2h du mat'. Pis un gros dodo parce que dire de la merde et des jeux de quilles et de boules, ça creuse (tu l'entends, là, le bruit de la muse de la poésie abattue en plein vol ?).

Dimanche matin (l'empereur, sa femme et le petit prince - de LU ?), Claude et moi allons chercher des ptits croissants et des pains au chocolat pour pas se laisser abattre, puis un petit Munchkin pour là encore bien attaquer l'après-midi. Oui, parce que la matinée, euh... bah... j'crois qu'on a dormi, en fait. Rien de bien passionant donc dans la journée de dimanche, à part le restau le soir.

Quel est le malade qui a trouvé un nom pareil ?

Bon, rien à dire, bonne bouffe, mis à part qu'ils n'étaient pas très chauds pour adopter les coutumes nantaises qui consistent à demander des galettes complètes qui ne sont pas sur la carte.

Quoi ? Ca te plaît pas que mon pote Harl demande une jambon-oeuf-fromage avec viande hachée, tomates et patates en supplément ?

A noter un défilé de bagnoles tunées avec gros Jackys intégrés pendant tout le repas, ce qui nous a arraché quelques francs sourires. Et nous a permis de se foutre de leur gueule pendant la quasi-totalité du repas. C'est vraiment Jackyland chez toi mon Begs !

Pis après retour calme en voiture au doux son des "Lacs du Connemara" ou du merveilleux "Je te survivrai" (cliquez sur le lien, la playlist vend du rêve par cargos entiers), dont nous avons, pour vous, retrouvé le chanteur 20 ans après.

Jean-Pierre François, reviens, apapeur, c'était pour rigoler !

Un bide Kro, un gilet de pêche, une mulette blonde, le teint rougeaud, un short à poches, et des godasses de rando, pas de doute, le King Of The Jackies était de retour de Dieppe ce dimanche soir. Mon dieu qu'il était beau. Une espèce de station service surnaturelle, avec un rabbin et un abbé qui discutent, des motards, et les 4 Fantastiques. Pour Romain, c'était celle où on s'est arrêtés avec Pierre en allant à la plage à 2h du mat' et où on avait déjà croisé un gars trop bizarre.

A vous les studios, et moi je passe au post suivant. Ah oui, vous pourrez trouver les photos ici.