lundi 28 janvier 2008

Infatuated

"If you ever post about you again, I'll give you the closest shave you ever had..."

Bon bon bon, encore un autre post, qui va encore une fois principalement tourner autour de mon nombril, fort joli d'ailleurs. Pour casser cette impression, commençons par ce qui n'a rien à voir avec moi.

Je suis bientôt au bout de mes rapports et exams, ce qui commence vraiment à se faire désirer, parce que je vais pas continuer à me coucher à 4h du mat' pour finir mes rapports encore longtemps. D'accord, je stigmatise un peu, mais bon, ça reste chiant, et en plus, beaucoup trop long à faire.

Je suis allé voir le dernier Tim Burton dimanche, "Sweeney Todd", et il en ressort que 1) le prochain Roland Emmerich va vraiment être un film de merde (merci les bandes-annonces), 2) une femme en kimono c'est vraiment trop joli, 3) rater sa séance, ça donne l'air con, 4) le film est très très bien. Johnny Depp parfait en barbier gothique psychopathe, une Angleterre victorienne merveilleuse, un aspect comédie musicale qui me faisait plutôt peur au début, mais qui en fait passe très bien - non, vraiment, bon film, mangez-en.

Mon envie de me cultiver m'ayant rattrapé, j'ai acheté plusieurs bouquins en anglais, là je suis dans "Brave New World", de Aldous Huxley, et c'est très très bon. Voilà ça sert à rien mais ça meuble.

J'ai mes billets Paris-Tokyo-Paris, je reste donc en France jusqu'au 26 mars, avec un planning surchargé comme pas Dieu possible. Des vacances qui s'annoncent épuisantes donc, mais très riches. Pas comme moi après, mais ça c'est un détail. Mon prochain passage en France sera le 29 juillet.

"Yeeeeeehaaaaaaaaaaaaaaa !"

Passons donc au gros morceau, "ma" birthday party. Malgré une organisation quelque peu à l'arrache, as usual, nous sommes allés nous poser dans un restaurant fort opportunément appelé "Nico Nico Shûten". Cocasse, non ? C'avait beau ne pas être voulu, l'attention est touchante. Nous débarquâmes donc à quelque chose comme 16, pour un tabehôdai okonomiyaki et nomihôdai. Alors là les non-japonisants sont largués. En gros, pour 3000yen, ça signifie okonomiyaki et boissons (alcool inclus) à volonté. Donc c'est bien !

Un okonomiyaki c'est ça, des espèces de galettes de légumes (entre autres) cuites sur une plaque en métal. A côté, c'est Paul.

Comme souvent au Japon, le restau était bien sympa, même si depuis la rue on avait l'impression que c'était un gros boui-boui bien glauque. Enfin, il était suffisamment petit pour qu'il n'y ait que nous dedans quand même, faut pas déconner non plus.

Mais suffisamment grand pour que les gens se vautrent comme des merdes, des chopes à la main.

Après cet appetizer des plus consistants (non parce qu'on dirait pas, mais ça détruit le bide les okonomiyaki), nous sommes allés nous poser dans "la lougne", aussi connue sous le nom de lounge B, la salle commune du bâtiment B, réservée pour l'occasion.

Au programme, continuer à délirer, offrir les cadeaux, les gâteaux, et prendre des photos très très moches de gens relativement moches aussi. Je tiens d'ailleurs à anticiper certaines remarques du style "T'as l'air d'un mohican sur les photos, t'as pas tes lunettes et les cheveux détachés". On m'a gentiment fait remarquer que j'étais plus beau comme ça (c'te blague) et donc, je me changeais pour les photos. Pis c'est plus marrant aussi, c'est vrai.

Oh comme tu me veux quand je suis beau, hein Jérémy !

Donc oui, je disais. Les gâteaux. Une galette des rois Pasquier et une couronne des rois pour les gâteaux mangeables. Le "vrai" gâteau était en fait un hamburger MacPork, dans lequel était plantée une paire de baguettes enflammée. J'ai pas de photos, mais c'était énorme. Mes potes sont vraiment cons, je les aime. Dans un souci d'équité, je divisai quand même le pain en 16, faut pas jouer au plus con avec moi.

Ensuite les cadeaux. Il y a eu de l'utile, et du n'importe quoi.

De l'utile : des kanji cards, pour bosser mon japonais; deux CD - la musique des jeux "Zone of the Enders"; des fleurs (ouais mais pas de vases ici alors 2 jours après elles font déjà bien la gueule). Ah oui, et une jolie bague toute simple, que vous pourrez remarquer sur quelques photos. Ah, et aussi une bouteille de Duvel et une bouteille d'Orval de la part de Paul (l'Anglais), parce qu'il sait apprécier la bière comme il se doit.

Z.O.E. c'est un jeu avec des gros robots volants où faut taper, et en fait c'est bien.

Du nawak : Manon, en réponse à mon cadeau de Noël, qui je le rappelle était un gros nounours, m'a offert une boîte de capotes avec le même nounours dessus. Dessus la boîte. Et sinon, un cadeau glauque et malsain comme je les aime, l'idée est évidemment de Paul, en même temps on m'aurait dit que c'était pas lui je l'aurais pas cru :

Remarquer le "Banana is a snack ?" sur la boîte...

A noter que ce dernier cadeau était accompagné d'un papier violet que l'on peut voir être réutilisé sur quelques photos, et d'une carte que je reproduis ici. Les gens fréquentant le blog de Paul et Edmée l'auront déjà vue. Bon, en fait, je dois la prendre en photo, je la retrouve pas sur leur blog.

C'est tiré d'un vieux parchemin qui s'appelle "Breaking Wind Contest". C'est donc un concours de pets. Ils sont classe ces japonais, non ?

La soirée s'est donc tranquillement finie par un bon gros dodo, et la perspective d'avoir globalement passé une soirée qui déchire. Débile à souhait et avec plein de bouffe, donc très bonne.

Le mot de la fin ?

Ouais, "general wetness", ça me paraît pas mal. Hein Paul(s) ? (Moi, sale ? Jamais...)

mercredi 23 janvier 2008

Egoïsme et auto-suffisance


Oui, ce post sera court, mais bouffi d'auto-suffisance. Non pas par son contenu lui-même, qui relève plus du constat objectif et relativement inintéressant vu l'absence totale de bouleversements que cela va provoquer dans ma vie, mais par les réactions qu'il appelle (et qu'il ne tient qu'à vous d'avoir). Voilà, moi aussi je veux ma dose d'amour bête, je veux me sentir un peu "the hero of the day", en un mot comme en cent,

j'ai 22 ans,

(et ma vie n'a pas changé). En plus je triche, je le fais sans tenir compte du décalage horaire. Mais bon, dans un post où le but avoué n'est - excusez du peu - que de me la péter, je ne pense pas que cela soit d'une importance folle. Par contre, et ça aussi je me dois de le faire, Internet c'est magique, parce que du coup, même sans être Prez (enfin, si, du Clan, mais bref), on peut quand même s'offrir Marilyn Monroe.

"Happy birthday to you, Mister President !"

Vous n'avez rien compris ? C'est normal, j'écris ça à 2h du mat', je suis fatigué et peu cohérent. Mais comme je pense à vous, pauvres êtres à la réflexion abîmée par des années d'usage, vous qui n'êtes pas dans vos 22 printemps, j'ai mis la phrase importante au centre et en gras.

Pour information, l'émulation atteindra son paroxysme avec la soirée de samedi en mon honneur, qui sera encore un grand moment de flatterie de l'égo. Joie donc. Et photos à suivre, bien sûr...

Navré, mais celle-là, c'est ptêt moi qui ai l'esprit mal placé, mais je la trouvais trop énorme pour ne pas la mettre. Tant de symbolisme, c'est trop beau.

samedi 19 janvier 2008

L'île du docteur Hamtarô

Qu'est-ce ? Un restau ? Quel suspense insoutenable !

Bien, je zappe la semaine qui m'a comme d'hab' en ce moment livré un contenu des plus palpitants à base de révisions de DS et d'écriture de rapports et me concentre sur ce week-end. Enfin, samedi, puisqu'il ne m'est encore rien arrivé de palpitant demain. Si vous avez ri, c'est que vous êtes moins claqués que moi (et moins à claquer, sûrement aussi, bien que peu aient le bras assez long pour m'en mettre une).

Bref, je digresse ("graisse") et je ne parle pas de l'essentiel. Samedi, aujourd'hui donc, lever pour 9h30, pour aller dans un restaurant français à Enoshima, avec la compagnie de quelques dames du Nihongo Club. J'ai pu me rendre compte de plusieurs choses : dès que tu quittes Tokyo, que tu ailles à 300km ou 25, t'en as pour 2h de trajet; 9h30 le samedi matin, c'est dur; et enfin qu'à Enoshima, on n'a pas le droit de fumer ses planches de surf, c'est pas bien.

C'a l'air d'aller chercher loin, si on en juge par la tartine de texte en-dessous.

A part ça, Enoshima, c'est pas super loin de Tokyo en distance pure, et comme son nom l'indique pour qui parle japonais, c'est une île. Et ouais, "shima", ça veut dire "île". Ouf, non ? Y'a quoi à y voir ? Baaaaaah disons qu'à part me dire que y'a des temples, on n'a pas trop été foutu de me renseigner, ce qui n'a pas manqué de me faire demander ce que je foutais là pendant une bonne partie de la journée. Enfin, j'étais venu pour bouffer, en même temps.

Au menu du restaurant "L'Esprit Français" (tenu par une taulière qui parle français, et ça c'est pas qu'un peu la classe), nous avions (attention, c'est de la cuisine jolie mais qui nourrit pas) :

- Assortiment de machins en entrée : un bout de jambon, demi-rondelle de tomate, bout de ouiche aux légumes, etc.
- Soupe aux champignons (ouééééé)
- Poulet avec risotto et légumes, en dose homéopathique mais qui fait plaisir
- Salade de (bouts de) fruits et (bout de) tarte aux noix ou amandes
- Thé

En gros, peu à manger dans l'absolu, mais au moins on avait l'impression d'être des "special guests", et on a pu passer 2h30 à table sans qu'on ait l'impression de gêner tout le monde en mettant plus de 15 secondes à expédier son repas.

De plus et détail notable, pour la première fois depuis notre arrivée, on a eu du pain au restau. Et la vache, ça nous avait manqué, mais d'une force...

La preuve, Sandra est trop contente !

Après ce fort gentillet repas, des adieux larmoyants et mille promesses de revenir pour un gros barbeuc' (excusez si je romance un peu...), nous nous mîmes en route vers Enoshima, le restau en étant un poil éloigné. Enoshima, on y accède par un petit pont. Des faucons vous volent au-dessus de la tête, ce qui est ma foi peu rassurant vu le gabarit du bestiau (et ça doit pas pardonner s'ils te défèquent dessus, mais généralement c'est pas pour ça qu'on demande de s'en méfier), mais après une vaillante traversée, on arrive en bas d'une petite rue pentue bordée de commerces. Y'a d'autres rues et d'autres trucs à voir, mais nous on n'a fait que ça et on est allés au temple qui clôturait ladite rue.

Le "panorama sympa" mentionné ci-après.

Ce temple offrait un panorama sympa, en plus de quelques activités cool comme essayer de faire flotter des pièces de 1 yen sur un étang, probablement pour apporter bonheur et chaispasquoi. Paul et moi, dans une envie de démontrer la supériorité du capitalisme occidental sur ces impérialistes ancrés dans leurs traditions avons fait flotter ça, ce qui vous me l'accorderez je l'espère, a 100 fois plus de gueule.

Bah ouais, on en est fiers. Par contre on n'avait pas de japonaises en délire à nos pieds, ce qui nous a déçus.

J'oublie au passage de mentionner l'achat d'un bonnet Hamtarô par Paul, qui a été un peu notre running-gag perso de l'après-midi, et accessoirement lui a valu le surnom de "Ham-chan" par les dames du Nihongo Club, qui savent aussi vanner quand il faut.

En revenant, on s'est arrêtés "pour visiter" dans un café, qui avait la particularité de présenter un ours en peluche en uniforme de garde royal britannique à l'entrée, un nain de jardin qui s'est vite vu affublé d'un bonnet Hamtarô "for the record" (voir les photos...), un ours polaire qui joue du piano (vrai piano, mais faux ours), et bien sûr, en guest-star :

Joël Robuchon accompagne à la gratte !

Puis rentré pépère, récurage de salle de bains, dodo dans un bain chaud, manger au MacDo parce que flemme de faire les tomates farcies initialement prévues, et là rédaction de post. Demain, probablement achat de bouquins en anglais et A/R à Akihabara pour ramener les trucs pour Chakkra. Si je trouve.

Ham-chaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !

dimanche 13 janvier 2008

Je suis en r'tard, en r'tard en r'tard !

Trace la route, mon bon, trace la route...

Je suis donc à la bourre. Plus d'une semaine que j'ai rien écrit, et je n'ai admirablement pas le temps de le faire. En effet, en ce moment, c'est la période des exams et des remises de rapports, la période qui te fait regretter d'avoir demandé autant de cours au début du semestre.


Enfin, en quelques mots, je ne suis pas mort, je bosse ou du moins essaye, et ça me prend du temps (méca flu je te hais, toi parmi tant d' autres). Créer ex nihilo du blabla sur la science, la technologie et la culture, alors que rappelons-le, j'ai quand même eu 4 au bac en philo; faire un rapport de 6 pages sur le développement durable pour la 25ème fois de ma vie (en 6 mots c'est facile : "le CO2 c'est pas bien"); passer une journée le cul vissé sur une chaise devant un PC à regarder des calculs d'écoulements de flots tourner; et plein d'autres joyeusetés...

C'est dommage, j'aurais voulu faire une chronique détaillée de "Strike Commando", un film de guerre bourrin, et bête, mais bêêêête, ou encore vous dire que ce soir c'est soirée galette des rois, ce qui ne m'émeut guère puisque j'aime pas, mais par manque de temps, ou plutôt par manque de temps à consacrer à ça, je ne pourrai pas.

RDV la semaine prochaine pour un post a priori plus sympa puisque je devrais m'être débarassé de, voyons voir, 1 DS et 3 rapports. Quelle semaine pourrave en perspective. Mais réjouissons-nous, il paraît que lundi c'est férié, c'est la "journée des adultes". Ils ont quand même un problème ces japonais...

jeudi 3 janvier 2008

Vrac transitionnel

Les décos qu'il y a un peu partout devant les bâtiments au Nouvel An.

Le titre est un poil obscur, mais c'est juste pour dire que je vais parler, en vrac donc, de divers évènements de cette fin 2007 et début 2008, qui sont arrivés pour moi 8h avant vous, nananèreuh.

Commençons avec une photo du karaoke du 30 au soir. Une seule photo certes, mais qui est pourmoi la plus réussie, et assez représentative du n'importe quoi que c'était. Il s'agit de la première chanson de la soirée, "Volare", des Gipsy Kings, et les chanteurs sont déjà on fire.

"Volaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaare !"... Dieu merci ils n'avaient pas "Bamboleo"...

Passons sur cette nuit de Chine, nuit câline, nuit d'amouuuur, et avançons. Le 31, je suis allé après avoir fini les restes de foie gras en bonne et due forme voir un peu comment se passaient les réveillons dans les temples japonais. Pas de photos, parce que maintenant, de nuit, j'essaie même plus.

En gros, tout le temple est décoré de pousses de bambou, de bougies, et les gens se baladent tranquillement, font des voeux, et vont sonner la cloche du temple. Elle doit sonner 108 fois dans la nuit, pour faire oublier les péchés de l'année passé et tout le tralala habituel. Et après, les gens vont boire du "amazake", soit "sake sucré". Pas mauvais mais super écoeurant. Après ceci, retour dans le froid à Hiyoshi, où j'ai rejoint des amis dans un bar à bières, notre préféré, le "Café Santa" - qui n'a aucun rapport avec Santa Claus.

Après une fin de soirée hallucinante comme d'hab' dans ce bar, visite sur les coups de 2h du mat' du temple d'Hiyoshi, pour une autre cérémonie de nouvel an. Pis dodo, après, parce que quand même.

Je parlais plus haut de Santa Claus. Je me permets de signaler la grosse déception qui m'a envahi au visionnage de "Santa Claus conquers the Martians", qui se révèle un film creux, dans lequel il ne se passe absolument rien, même pas une avalanche de mièvrerie, malgré un titre des plus mythiques. On notera quand même quelques éléments nanars, somme la présence de mioches ricains en jupe et pull par je cite "-90" (et même en Celsius, ça descend bas) ou un robot moche, etc. En bref, malgré une tolérance poussée aux films de merde, je déconseille aux gens de le regarder, à part pour la performance.

Pourtant, il avait l'air tellement énorme, tellement, tellement énorme.

Quoi d'autre ? Toujours au "Café Santa", nous sommes allés manger hier une fondue savoyarde qui ma foi fait plutôt plaisir même si ça vaut pas une bourguignonne. C'était n'imp', comme d'hab' dans cet endroit merveilleux catalyseur de nawak où l'on peut entendre des vinyles québecquois des années 70 chourés en bibliothèque (sisi).

Et hier matin (ouais, j'ai prévenu que c'était en vrac, alors na !) on est allés voir les salutations de l'Empereur pour la nouvelle année. Bon, c'était vraiment juste pour dire qu'on l'a fait, parce qu'on n'a pas vu grand chose à part 10 000 japonais gueuler "Banzai !" (heureusement non suivi d'un seppuku collectif). Pour information, "banzai" ne veut pas dire "Prends ça dans ta gueule pourriture capitaliste", mais plus simplement "longue vie" ou "hourrah". Ca fait quand même bien marrer.

"Wéééé Banzaiiiiiii !"

Pis après on a enchaîné sur une expo moche dans un musée d'art contemporain, ceci expliquant cela. Je me fais le plaisir de vous montrer l'affiche, avec dessus en guest star une poupée moche et glauque en papier mâché qui évoque Billy Corgan, le chanteur des Smashing Pumpkins, dans sa période crâne rasé.

Bah quand t'en as 7 comme ça dans une pièce, tu te dis que l'art contemporain, c'est vraiment un truc de gens pas bien dans leur tête.

Et sinon, je reprends les cours le 7, visiblement, et euh pouët. Ah ouais, bonne année aussi. Tous les voeux de bonheur, les bonnes résolutions, tout ça tout ça. Les paris sont ouverts pour savoir qui les tient le moins longtemps.

PS : Pour les curieux, il y a une autre chronique de "Santa Claus conquers the Martians" ICI. Et je me permets de mettre en lien le clip le plus barré de Queen. J'adorais déjà la chanson, le clip est monstrueux, mesdames et messieurs, "I'm Going Slightly Mad".

Oh non ! S'ils cliquent sur ces liens, ils vont savoir que notre film est tout pourri !