dimanche 30 décembre 2007

Kyôto Christmas Trip Special

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EDIT : Ce fut plus que laborieux, mais les photos sont dans la galerie. Enjoy.
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Le Ginkaku-ji, Pavillon d'Argent, habilement dissimulé par moi parce que quand même je suis vraiment trop fort.

Malgré l'absence quasi-totale et fort navrante de commentaires sur le dernier post, qui contenait pourtant tous les ingrédients d'un bon post (de l'exotisme, de l'érotisme, et des tonnes de bouffe), je prends quand même la plume ou son équivalent 2007-ien pour parler de mon cadeau de Noël de moi à moi, à savoir 3 jours de voyage à Kyôto, avec l'aimable participation d'Antoine, Mallia, Florian, et en guest-stars Paul, Edmée et son frère Pierre.

Par contre, Picasa ayant décidé de me contrarier aujourd'hui, les photos ne sont pas encore sur la galerie. Mais c'est un mal pour un bien, puisqu'à la place, j'ai pu me faire du riz aux oignons. Mais ça, je pense que tout le monde s'en fout. Mais comme dirait Judge Dredd dans sa plus belle VF, "la Loi c'est moi", alors j'écris c'que je veux d'abord.

Et y'en a qui comprennent pas pourquoi y'a pas de chômage au Japon... forcément, quand on ramasse les feuilles une par une...

Bon, donc, détails techniques du voyage : départ le 25 au soir de Yokohama, arrivée le 26 sur les coups de 6h30 à Kyôto. Retour du 28 au soir de Kyôto pour arriver à Yokohama le 29 à 5h30. Entre deux, 3jours et 2 nuits sur place, dans le même hôtel que celui où j'étais il y a 2 ans.

Sur les 3 jours, nous avons visité tous les principaux temples de Kyôto, et sommes partis faire un tour à Nara, une des anciennes capitales du Japon, au même titre que Kyôto ou Tôkyô, et située fort commodément tout près.

Le Tôdai-ji de Nara, plus grand bâtiment en bois du monde, qui d'une part abrite un Bouddha géant, d'autre part rend mieux en été. Mais bon, on peut pas tout avoir.

Bon, là, j'ai envie d'écrire que les photos vendent du rêve, mais puisque personne peut les voir pour le moment, ça force à trouver autre chose. Alors disons que Kyôto est définitivement une ville géniale, et que pour ce que nous avons pu voir des jardins de la demeure impériale, Môôôssieur l'Empereur ne s'embête pas vraiment. Le chacal. Ah, et aussi que "28 Jours plus tard" et le groupe Moonspell, c'est bien sympa, mais on s'éloignerait du sujet de ce post qui est de toute manière fort mal défini pour l'instant. Je dirais même qu'il est approxmimatifme, enfin flou quoi. J'ai aussi envie de rajouter que j'ai à la fois trop et pas du tout d'inspiration, ce qui me pompe l'air avec brio.

L'incontournable Pavillon d'Or, le Kinkaku-ji, sous la pluie parce qu'on a eu un temps de merde le dernier jour.

Enfin, bref, très beau temps les deux premiers jours, beaucoup de délires, et même quelques satisfactions en réussissant à se faire comprendre de japonais. Et à part ça, c'est quand même assez magique de se retrouver bloqués à 3h du mat' sur des autoroutes, et ce pendant une heure entière.

Les couloirs de torii du Fushimi-Inari.

Je vais de ce pas agrémenter ce merveilleux post de photos puisque cela vaudra mieux qu'un long discours que je n'ai pas envie de faire. Et ce soir, je vais a priori faire un karaoke, ce qui promet d'être moche, en attendant la fête du réveillon demain.

Et une photo du Kiyomizu-dera, parce que nous on l'a vu que de nuit (cette année hinhinhin).

Et j'en profite aussi pour dire que ceux qui m'avaient demandé des photos de décos de Noël peuvent aller visiter la galerie de Jérémy, que j'exploite honteusement, et en suivant la logique douteuse du "un prêté pour un rendu".

Celle-là, fallait la faire : Antoine et moi devant Doshisha, une des universités de Kyôto...

mardi 25 décembre 2007

Happy Tree Friends

Rien à voir avec la mythique et gore série, mais juste que wahou, c'est Noël, alors on se réunit tous autour d'un joli narbre et on est tous copains ! Wéééé ! Joyeux Noël à tous donc.

Bon, je pars pour Kyoto dans 10 minutes, alors ce post va soit être succinct, soit dénué de photos pour l'instant. Bref.

Vendredi soir, je fis une "bônenkai" avec des gens de la rez. La "bônenkai", je le rappelle, c'est la "réunion pour oublier l'année". C'était bien sympa. Le truc moins bien, c'était la présentation le lendemain matin à 9h. C'était bidon certes, mais fallait quand même y aller.

Samedi aprèm, je suis allé à Akihabara avec Paul, pour trouver les cadeaux du dîner de Noël. Les cadeaux étaient scandaleux, j'ai vu une Mère Noël, nous revînmes donc heureux.

La preuve en photo comme on dit...

Dimanche, lever tard pour mon premier jour de vacances, faut pas déconner, puis "bônenkai" de labo. Pas mal de désistements, et encore 30 min avant, ce qui je trouve est super malpoli et pénible. Les Japonais, c'est rien que des malpolis. Enfin bref, c'était bien sympa, on est allés chez mon sensei, et on a bien bouffé, vraiment.

FREE FOOOOOOOOOD !

Lundi, réveil tôt pour aller trouver un cadeau pour mon coloc, re à Akihabara, mais avec Julien cette fois. Puis l'aprèm, préparation de la bouffe pour le classe et distingué repas de Noël.

Classe et distingué, non ?

Aujourd'hui, lever taaaaard, puis j'ai regardé "Un Poisson nommé Wanda" vautré comme une loque dans mon lit. Bref, rien fait de la journée et maintenant je suis à la bourre.

Je vous resouhaite un joyeux Noël, je reviens le 29 au matin de Kyoto puisqu'on voyage par bus de nuit, et je sais pas comment finir ma phrase, alors voilààààà ! Et allez visiter la galerie !

Moins classes et moins distingués : les cadeaux...

lundi 17 décembre 2007

Un week-end à 1000 à l'heure

Spécial Nota : une vraie photo en mousse.

Voilà un post qui s'annonce ma foi bourré à craquer. En effet, je suis complètement détruit suite à une fin de semaine plutôt riche en activités de tous genres, allant du cours tout pourri au lever à 7h du mat' le dimanche et en passant par un concert, une rando, une présentation où on n'a servi à rien, de la calligraphie, et je dois en oublier.

Faisons donc les choses chronologiquement.

Lundi / Mardi / Mercredi :

Je sais plus et on s'en fout.

Jeudi :

Lever à 9h pour voir un gars alors que pas cours de la journée, ça fait plaisir. A part ça, Nihongo Club l'aprèm, comme tous les jeudis. Ce jeudi, c'était calligraphie (qui rime avec "le mardi c'est ravioli", mais nous nous éloignons - déjà - du sujet), autour du thème de Noël et du Nouvel An.

Nous avons eu la chance de dessiner, pour changer, des souris. En effet, la coutume au Nouvel An au Japon est de dessiner sur les cartes de voeux l'animal du zodiaque chinois correspondant à l'année à venir. Pour 2008, c'est donc le rat. Et bah on fait pas les malins quand on nous demande d'en dessiner, mais finalement, je m'en sors pas si mal, et j'en suis très fier.

Et en plus, c'est une vraie carte postale. Donc je peux l'envoyer, si je décide de m'en séparer.


Vendredi :

Vendredi soir, il y avait le "Winter Concert" de mon campus. L'occasion d'aller écouter gratos 2h de chansons et autres morceaux autour de Noël, et accessoirement de voir mon coloc jouer de la flûte traversière déguisé en Papa Noël, et avec des lunettes de soleil.

Parce que y'en a qui vont pas me croire sinon.

L'ambiance était très classe, avec tous ces gens bien habillés, et une haie d'honneur particulièrement flippante à la sortie. Imaginez 50 étudiants en costard qui s'inclinent devant vous, 3 fois, à la sortie, alors que 1) t'es mal sapé, 2) t'as rien payé, 3) ce sont eux qui ont tout fait. Bah la première fois ça fait marrer, mais les deux suivantes mettent plutôt mal à l'aise.

Au début, y'avait pas encore trop de gens, mais avouez que c'est classe.

Sinon, fallait aimer la guitare. Parce qu'à part le "a capella band" à la fin et les jazzmen avant eux, bah c'était que de la gratte quasiment. Enfin bon. Pis après on est allés bouffer tous ensemble, Florian, Jérémy, Antoine, Malia et moi. On a tenté des galettes de riz. Pas fastoche.

Samedi :

Lever à 8h, histoire de bien commencer la journée. Et quel début, puisque mon prof n'est pas venu en cours. Le prof du créneau d'après a du coup avancé son cours. Rebelote à 10h45 pour le deuxième créneau. Le point positif, c'est qu'on a fini à midi et pas 14h30. Le point négatif, ça énerve vraiment, et pour toute la journée.

A 14h, je suis allé à une réunion pour les japonais qui viendront à Nantes l'an prochain, pour un séjour "classe verte" de 6 semaines. L'occasion pour moi et Jérémy de retrouver 3 des japonais venus apporter leurs impressions de l'an dernier, et surtout l'occasion de ne servir absolument à rien pendant une heure. On retiendra avoir vu une photo d'un des profs de Centrale coiffé comme un samurai (Philippe Mustière pour ne pas le nommer) et entendre une japonaise en costard laisser échapper un "kawaiiiiiiiiii" pendant une réunion très formelle.

Kensuke et Yuri, pendant cette soirée maudite entre toutes... avant... le drame !

Heureux de retrouver les 3 japonais, Yu, Kensuke et Yuri, nous nous planifions dans la foulée un restau à Shibuya tous ensemble ce même soir. Rien de particulier à noter, si ce n'est que ce fût lourd de conséquences car...

Dimanche :

[Quel suspense, je m'aime. Et dire que ça va avoir un potentiel dramatique au moins aussi important pour la suite de l'histoire que la mort de Mufasa dans "Le Roi Lion", ou ptêt que non, sauf si vous avez un problème d'empathie suraigüe]
... à cause de l'izakaya, nous avons raté le dernier métro pour rentrer à Hiyoshi, Jérémy et moi. Du coup, plan B d'urgence pour aller dormir chez Rémi. Ce qui fût lourd de conséquences car...

[Là je sens que c'est moi qui commence à être lourd, les conséquences en option]
... en fait, on est partis en randonnée dimanche matin. La blague, c'était que le RDV était à 8h30 à Hiyoshi. Du coup, au lieu de se lever à 8h, bah on s'est levé à 7h, et on a pas vraiment perdu notre temps en route, sachant qu'on devait repasser par la rez pour se changer.

Enfin, donc, randonnée. Nous sommes partis à 6, Jérémy, Julien, Yann, Paul, Edmée et moi. La destination ? Le Mitake-san, à 3h de train d'Hiyoshi, les changements étant suffisamment réguliers pour te pourrir ton sommeil. La balade ressemblait cette fois plus à une promenade en montagne qu'à une visite de temple avec de l'escalade entre deux. Autrement dit, le chemin était peu difficile, et il n'y avait pas autant de temples qu'à Ooyama. Non, l'intérêt était ailleurs.

Le joli panorama dont je parle dans 85 caractères.

Après une montée en funiculaire, on arrive à une esplanade de laquelle on observe un joli panorama. De là, on emprunte un petit chemin qui nous conduit tranquillement à un petit patelin plutôt tranquille. Et quand je dis tranquille, je veux vraiment dire tranquille. Du genre où si une feuille tombe, on en parle 10 ans. Du coup les gens sont contents, avec l'automne ils ont de la conversation pour les 300 prochains milliards d'années.

Enfin, donc, à part ça, la Mitake-san culmine à 929m et est situé au sein d'un parc national contenant une huitaine de sommets, viens-je d'apprendre. Je me sens donc obligé de vous culturer un peu, pour que vous aussi puissiez briller en société.

Le "Rod Garden" dans son intégralité.

On a pu donc admirer un "Rod Garden" ma foi pas vraiment reconnaissable, des panneaux bizarres, pas d'écureuils volants ni de tanukis malgré la promo scandaleuse qui nous a été faite par l'intermédiaire des boutiques de souvenirs, et des chutes d'eau zoulies toutes plein.

On aime à croire que c'est un panneau expliquant comment massacrer la forêt efficacement.

Spéciale Steph.

Une fois encore, les photos sont dans la galerie, et commencent à être doucement commentées. Quatre albums d'un coup, ça rattrape peut-être pour les semaines passées, mais ça prend du temps.

A part ça, la semaine s'annonce chargée. En effet, les vacances commencent à la fin de la semaine, ce qui ne m'empêche pas d'avoir cours samedi ahah avec présentation ppt à faire. Pis le dimanche aprèm, j'ai ma "bônenkai" (忘年会) avec mon labo, soit disons ma "New Year party", le lundi, c'est le dîner de Noël avec les français, le mardi, c'est Noël, et le mercredi, jeudi, vendredi, je vais à Kyôto si j'ai le temps de gérer ça. Le 29, ptêt une rando si on n'est pas encore morts, et le 30 une soirée avec tous les japonais venus à Nantes ces deux dernières années.

Détail marrant, "bônenkai" veut littéralement dire "réunion pour oublier l'année".

Ah, et pis j'ai reçu et lu le comic Jack of the Fables 2, et c'est toujours aussi bien.

Et on se quitte sur la photo de la maison la plus décorée d'Hiyoshi.

J'ai dit "plus", j'ai pas dit "mieux". On dirait du rococo, mais en plus commercial.

mardi 11 décembre 2007

Promis, la semaine prochaine, j'aurai une idée de titre moins naze.

Salut les gens, voici votre dose hebdomadaire de procrastination.

Encore une fois malheureusement, il n'y aura pas de photos, ou alors qui n'auront aucun rapport avec cet article, "because I can", comme quelqu'un doit sûrement le dire, quelque part.

Et ça commence par un grand bol de Banania !

Qu'ai-je donc fait de ma semaine ? Essentiellement rien, certes, mais il faut bien remplir cette page pour que mon aptitude à la brasse ne s'étiole pas. Pour ceux qui ne le savent pas, "brasser" consiste à disserter pendant une durée déterminée, mais essentiellement la plus longue possible, sur un sujet dont on ne connaît rien (ou si peu) déterminé à l'avance - de l'ordre de la minute ou du mois, en fonction de l'amour du challenge - à l'aide d'outils divers, allant des grandes gesticulations incohérentes à l'arme ultime, le Powerpoint, en passant par la poudre aux yeux. En pratique, ça se traduit par une phrase incohérente de 4 lignes comme celle que je viens à l'instant de terminer (et remarquez que là intervient la poudre aux yeux susnommée puisque je suis en train de refaire une phrase de 4 lignes incohérente censée expliquer la précédente - puisque je vous dit qu'on est bons, à Centrale) et qui sert à parler pour ne rien dire, tout en laissant une vague impression rémanente d'avoir appris quelque chose.

Vous n'avez rien compris, c'est normal. (copyright "La Stratégie de l'échec", un documentaire ma foi fort bien construit sur la vie en entreprise). Je pourrais ici insérer une image dudit film, mais ce serait être cohérent avec la ligne précédente, alors non. Pour la peine, je vous inflige une cacahuète.

Où l'on apprend que torturer une 'cahouète implique la Caisse d'Epargne.

A part ça, rentrons dans le vif du sujet, démarche qui peut s'avérer violente linguistiquement parlant si l'on considère que le lard est vif et réciproquement. Donc samedi, cours, et glande l'aprèm, parce que bon. Le soir, j'ai cuisiné deux superbes omelettes au jambon et aux herbes (enfin, ou assimilé, on sait pas trop avec les japonais) pour l'anniversaire combiné de Sylvain, un des français, et Astrid, une phillippine (j'avais un doute sur l'orthographe, j'ai fait un tarif de gros, j'ai donné deux ailes et deux pets). Une bonne soirée avec cadeaux utiles pour Astrid, et débiles pour Sylvain - un serre-tête avec des bois de renne, et une bouteille d'alcool.

Pis dimanche, je suis allé dans une espèce de bar-boîte de nuit dans Shibuya, pour une espèce de soirée organisée par et pour les étudiants de différentes universités de Tokyo : Todai, Waseda, Keio, et d'autres bizarres.

On en retiendra que :
- aller en boîte à 18h30 pour s'en faire sortir poliment mais fermement 2h après, globalement ça fait drôle,
- des gens qui font la queue pour demander leurs boissons au barman (ouais y'en avait qu'un) alors que c'est un open-bar, bah même en 2h on s'y fait pas.
- dire qu'on est français change le regard des gens (ou alors je suis un sex-symbol, mais aux dernières nouvelles il me semblait que c'était pas le cas); par exemple si on prend 3 étrangers dont un français, on fait les présentations et pouf, vous devenez le centre de l'attention. Ca fait plaisir deux minutes, après ça rend fou,
- la bière japonaise, c'est vachement plus dégueu que la bière belge,
- on devrait toujours lancer des défis de breakdance à des pros quand on sait pas en faire, c'est toujours drôle.

Ceci est une photo, hé oui, de Jean-Paul Sartre. Elle n'a rien à faire ici de par son contenu et sa position, mais que voulez-vous, c'est aussi ça, l'incohérence.

Nan mais c'était pas moi, hein, mais un américain, Dan, qui est aussi à Keio. On l'a un peu poussé oui, ok, mais bon, c'était si fendard, aussi.

Sinon, bah j'viens de me récupérer un projet de Méca Flu impossible à faire pour dans un mois (parlez de simulations d'écoulements en 3D à un gars pas capable de tracer une courbe sans se planter en moins de 30 minutes sous Matlab), mais sinon ça va, moral à peu près au beau fixe, et dimanche il semblerait qu'il y ait une randonnée de prévue, peut-être du côté de Chiba (est de Tokyo), mais rien n'est moins sûr. Enfin si, plein de trucs, mais c'est juste pour la figure de style.

Et on finira par plagier honteusement un artiste de talent qui ne méritait pas ça, j'ai nommé Philippe Risoli : "Finitos los articulos, fermadas las paginas".

Et pour finir sur un manque de cohérence certain, une photo de terril. Les mystères de l'esprit humain...

lundi 3 décembre 2007

Tu sais que t'es au Japon quand...

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EDIT : Tu sais aussi que t'es au Japon quand t'es VRAIMENT dans la merde après avoir fait griller ton autocuiseur. Fait ch***
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...à la cafèt', les gens utilisent le piano pour jouer des musiques de jeux vidéo,
80% des filles sont encore en mini-jupe le 3 décembre par 5°,
la plupart des gens ont toujours un dico sur eux des fois qu'ils tombent sur des kanjis qu'ils connaissent pas,

...les gens écrivent avec des dessins et parlent avec des mots décidément trop bizarres,
arrivent avec 1h15 de retard à un cours d'1h30 et tout le monde s'en fout,
la présence est plus importante que le travail effectué, et par conséquent tu vois des gens dormir partout,

...t'es hypnotisé par les pubs débiles diffusées dans le métro,
tu te détruis les oreilles quand tu passes devant un magasin qui s'avère être un hall de pachinko,
que les gens te parlent japonais ou anglais, tu comprends pas,

...tu rigoles devant tous les mots français que tu vois parce que c'est systématiquement ridicule,
la pensée d'un restaurant français te donne des sueurs froides,
tu mesures 1m70 mais que t'es quand même plus grand que 80% des gens,

...t'es pris pour un dieu parce que tu parles d'autres langues que juste l'anglais et le japonais,
les gens te regardent comme un alien parce que t'es blond pour de vrai,
t'as envie de taper n'importe quel japonais moyen en lui hurlant "Mais rachète-toi des fringues t'es MOCHE !",

...tu vois des wagons "women only" dans le métro pour éviter les pervers,
tu rigoles pendant 10 minutes à chaque fois que t'entends la voix qui annonce la prochaine station de métro,
tu vois les bâtiments de la résidence et te dis "mais c'est quoi ce HLM ?" sauf qu'en dedans c'est bien en fait,

...t'as toujours une angoisse quand tu vas faire des courses, à la pensée que le mec de la caisse va peut-être te dire autre chose que "ça fera 231 yen", et que tu sauras pas du tout quoi répondre,
acheter des mangas ça coûte 2€, mais acheter un steack de 100g ça en coûte 10,
le ciné même avec tarif étudiant ça reste plus cher qu'en France au plein tarif,

...on te dit qu'il faut être écolo, mais que les gens dorment fenêtres ouvertes et moteur allumé dans leurs voitures,
qu'on te file 3 sacs plastiques alors que t'es allé acheter un paquet de mikado et que globalement, tu t'en fous tu peux bien le porter à la main,
qu'il fait nuit à 17h30 à partir de Septembre,

...que les poteaux électriques ressemblent à des centrales nucléaires,
tu peux bouffer au restau pour 3€ et te péter le bide,
les gens de ton labo bouffent des nouilles instantanées en regardant des vidéos de Mario Bros sur Youtube ou assimilés alors qu'ils devraient bosser,

...et que tous ces trucs absurdes et irrationnels, et tellement d'autres encore, te plongent dans une espèce d'euphorie permanente, parce que bon, bah t'es au Japon, et faut pas chercher, c'est comme ça le Japon !



Comment ça j'étais pas inspiré ? Même pas vrai. Pis sinon je suis allé au ciné, donc, voir "Afro Samurai", un animé en 5 épisodes retaillé format film, qui raconte l'histoire d'un samourai noir à la coupe afro qui veut se venger du vilain qui a tué son papa. C'est joli et c'est bourrin, moi j'aime bien. Et pis on a vu que des bandes-annonces de films français, avec bande-son en français aussi. Super dépaysement.

Notez les sandales à bulles d'air...

Pis à part ça, bah j'avais du boulot, donc rien de palpitant. Ah, si, j'ai vu comment on fabriquait le "mochi", de la pâte de riz. C'est facile, ça implique un grand socle en pierre qui bouge pas, un peu d'eau, beaucoup de riz et un très gros marteau (pas pilon, hein, juste "marteau" - format manche de 1m de long). C'est donc très rigolo à faire ^^ Par contre j'ai pas de photos, j'avais trop la flemme d'en prendre. Pis on peut pas manier une grosse masse et prendre des photos.

dimanche 25 novembre 2007

Grosse montagne

Encore un coin de paradis.

En premier lieu, la réponse à la question que tout le monde se pose et dont la réponse n'est pas 42, à savoir pourquoi "grosse montagne" ? "Paaaaaarce quuuueeeeee", me souffle-t'on à l'oreille. Ce à quoi je répondrai "certes, mais encore ?". Et bien parce que ça se dit "Ooyama", en japonais, et que c'est justement le nom du bled où nous sommes allés faire de la randonnée ce week-end ! Et oui ! Ahlala quel talent ce Harl quand même.

Bref, tout ça pour dire que nous nous sommes décidés à faire un peu de sport, ce week-end. De la randonnée donc. Et que c'était méchamment classe. En gros, Edmée a acheté un bouquin de randonnées, et nous en a proposé une. Dans l'équipe de winners, ou plutôt d'inconscients ayant accepté de se lever tôt le matin, alors que bon c'était samedi quand même : Florian, Yann, Julien, Jean-Loïc, Sandra, Edmée et moi (j'espère que j'oublie pas quelqu'un, sinon je me ferai défoncer).

On sent l'oeil vif et l'esprit aux aguets du gaijin levé pour 8h. Enfin, CERTAINS.

Après un trajet un poil longuet, mais qui nous a permis à JL et moi de tomber amoureux d'un train super classe, on est arrivés au pied de la montagne. Après quelques volées de marches n'étant malheureusement que les premières d'une plus que très longue série, nous dédaignons le funiculaire pour monter comme des warriors, des vrais.

La première partie de la montée est relativement quelconque, avec des poteaux électriques moches, entre autres, mais en tout cas se fait sans soucis. On arrive après peut-être une quinzaine ou vingtaine de minutes à un temple fort sympatoche. Petit, mais avec un escalier qui déchire tout et qui a donc été le théâtre d'une photo de groupe, et sinon une vue sympa aussi, et bien sûr une fontaine en forme de dragon, que j'ai vraiment adorée.

Comme dit mon pôpa, que je salue au passage, ça fait très "produit local", mais bon, c'est classe, y'a rien à dire.

Ensuite, deuxième temple, parce qu'on ne s'arrête pas ! Celui-ci est situé à 680 m du niveau de la mer, et c'est le seul repère numérique que j'ai, alors arrêtez de me dire que je pars toujours en voyage complètement à l'arrache et acceptez ça ^^ . De toute façon c'est moi qui raconte, na. Donc plus impressionnant que le premier, plus imposant, tout ça, et toujours complètement trop classe. J'insiste, parce que c'est important pour la suite. Pas de fontaines ce coup-ci, mais toujours des érables rouges, des statues, une vue magnifique, et des gens petits et jaunes qui disent des trucs incompréhensibles.

C'est pas la plus belle photo, mais y'a quand même du panorama, vous trouvez pas ?

Plein de photos, un restau où on a attendu 20 minutes 5 pôv' brochettes (non mais vraiment, on a hésité à se barrer du restau), et point de départ de la dernière partie de la randonnée, celle qui nous emmène vers le temple du sommet de la montagne. Décrivons un peu le chemin, d'ailleurs. Globalement, c'est des marches. Soit des vraies marches, soit de la montée bien bourrine, bien vilaine, où t'escalades de caillasse en caillasse. Ca me faisait par moments penser aux balades qu'on faisait avec Papi en Provence, c'était bien.

Mais par contre, après 1h30 de marche depuis le premier temple, t'es super dégoûté d'arriver dans un temple qui est :
1) tout petit,
2) avec de la gadoue partout,
3) où il fait 5°, ce qui selon mon pote Wikipédia s'explique par le fait qu'on est à 1252m d'altitude, et qui explique aussi que la montée depuis le 2ème temple à 680m est bien rude,
4) où les bâtiments sont fermés par des stores métalliques (ouais ouais, même le "temple" ouais),
5) où les endroits où tu peux t'asseoir, c'est des cageots, et
6) où la vue est pas meilleure que celle depuis le 2ème temple.

Ah bah ça, pour 3h aller-retour depuis le 2ème temple, on reviendra...

Bref, dégoûtés de l'arrivée, mais une balade super classe quand même, avec une descente à travers la forêt, au crépuscule (bah ouais, 17h, tout ça...), qui a permis de voir le 2ème temple illuminé, entre autres. Et voir un temple enchâssé dans un versant de montagne, tout illuminé, entouré d'érables rouges, et ce depuis le flanc de la montagne d'à côté, et bah c'est complètement magique. Et on dit merci Edmée.

Ca fait très "Le Roi Lion", je trouve...

A part ça, à partir du jeudi c'était le Mita-sai, le festival du Mita Campus de mon université, soit basiquement le même que celui de mon campus mais en encore plus grand et plus "j'ai du pognon". J'ai pas pris de photos, j'avais la flemme. Le jeudi soir on a fait une Thanksgiving Party qui n'avait de Thanksgiving que le nom mais qui a permis de bien délirer, et là je reviens d'une "welcome party" pour un nouveau "resident assistant". Comme d'hab, photos - galerie - marre de répéter - prenez le réflexe, et à une prochaine fois pleine d'aventures !

mardi 20 novembre 2007

Kamakura : Cool Japan

Ca rendait sympa en tête d'article.

Un résumé de ce week-end au pays du Soleil Levant (mais où le Soleil "ne se couche pas, il se pète la gueule", dixit Antoine). Week-end je le rappelle très chargé puisque le programme de samedi était visite à Kamakura, et le dimanche tournage pour une émission de télé, "Cool Japan".

Commençons par l'anodin, avant que je n'oublie : samedi soir, pour se délasser en revenant de Kamakura, on a fait une soirée crêpes, et j'ai pu initier les gens au Munchkin. Donc maintenant grâce à moi ce sont des tricheurs invétérés. Et rancuniers en plus. Je suis donc content.

Bref, revenons au début du week-end. Samedi donc. Après avoir reporté le cours du matin à une date lointaine et approximative (vers le 16 janvier), nous nous sommes mis en route pour Kamakura. Il faisait plutôt très frais, mais bon, pour une heure de transport dans des métros avec sièges chauffants, le tout pour la modique somme de 3€, ça se fait.

L'idée est que la visite était tout frais payés par une agence obscure employant plein de petits vieux super sympas et par conséquent extrêmement louches. En plus ils sont petits. La quasi-totalité de notre groupe s'est donc retrouvée placée, à notre arrivée à la gare de Kita-Kamakura ("Kamakura Nord"), sous la tutelle de Shoji, un mec trop sympa, qui habite dans le coin, nous présente à ses girlfriends, et a un badge et un pin's sur sa casquette. C'est vous dire s'il est cool. Bon, sauf que c'était trop beau, il a fallu que ce soit un ancien de Waseda. Boooouuuuuh.

Comment pourrait-on ne pas l'aimer ?

Embrayons. Visite du premier temple, ou du moins complexe de temples, le Engaku-ji, situé à bien oulà, 10m de la gare. Enfin, gare. Un quai en plein milieu de la cambrousse. Faisons dans le culturel, puisque Jérémy n'étant pas venu, il ne pourra pas assurer le quota infos intéressantes pour moi.

Vers l'an 1200, grosso modo, à été établi le premier gouvernement "militaire" du Japon, à savoir gouverné par des samourai au lieu de l'empereur. En français on dit "shogunat", et en japonais "bakufu", pour faire style on connaît des trucs. Et, devinez quoi ? Kamakura était la capitale de ce nouveau gouvernement. Selon Shoji, "parce qu'avec des montagnes de 3 côtés et la mer de l'autre, les gens qui n'étaient pas d'accord réfléchissaient quand même à deux fois avant d'attaquer". Et comme une capitale se doit d'être classe, parce que bon, que voulez-vous, les gens s'attachent aux apparences, hein, et bah on a fait ériger plein plein de temples et autres bâtiments. Dont le Engaku-ji, qui est un des plus importants temples zen du Japon. Et ouais, on a la classe ou on l'a pas.

Ca va, ça a de la gueule quand même non ?

Donc visite bien sympatoche, bien qu'un poil torchée (reproche qui s'applique à la journée entière, en fait, mais pour 1000yen A/R, on reviendra). On note un bassin bizarre qui forme le kanji du coeur, une petite fille qui ramasse des cailloux, des gens qui disent des conneries, moi qui fuis le groupe pour aller prendre des photos de bâtiments sympas visités y'a 2 ans mais pas revus cette année, et des moines qui jardinent. Ah oui, et plein de touristes, aussi.

Le kanji du coeur. Ouais, d'un seul coup, on se dit que c'est une idée bizarre un bassin comme ça.

Après l'Engaku-ji, direction le centre-ville. Après 25 min de marche et des bons délires avec Shoji, on arrive au Hachiman-gû. C'est simple, c'est le temple au bout de la rue principale de Kamakura, et situé en hauteur. Par conséquent, on le voit 1km à l'avance. Bon, il est grand, joli, tout ça. Mais le truc qui a vraiment rendu la visite géniale, c'est le mariage traditionnel sur l'esplanade principale du temple, vraiment très beau (même si je vais mettre un commentaire pourrave sur la photo), et les kimonos.

"Un commentaire pourrave ? Z'est vraiment trop inzuste..."

En ce moment, c'est le "Shichi Go San Sai", en gros le festival des enfants de 7, 5, ou 3 ans. Pour faire simple, parce que connaissant les japonais, je suis sûr que c'est vachement plus subtil. Par conséquent, il y avait partout des enfants en kimono, et ils étaient vraiment trop "kawaii" - le mot est lâché.

Collection automne-hiver 2007 : plus de modèles dans la galerie.

Après un repas fort sympatoche à base de canard et de soba pour moi, et plus cher que le transport A/R depuis Hiyoshi, on est partis voir le Daibutsu, littéralement "Grand Bouddha" de Kamakura. C'est le 2ème plus grand du Japon après celui de Nara. Alors forcément, voyage en groupe oblige, on a fait nos gros touristes avec des photos de groupe, des photos du Bouddha sous toutes les soudures, etc.

Modèle réduit en vente dans votre boui-boui habituel.

D'ailleurs, le Bouddha a été construit couche par couche, et comme il est creux à l'intérieur, bah ils ont été obligés de le remplir de terre au début pour pas qu'il se casse la gueule. Ce qui est malin. Ils ont même prévu des ouvertures pour retirer la terre après coup. Bien non ? Sauf que maintenant, moi ça me fait penser à des trappes d'ouverture de lance-missiles, ce qui est un peu dommage...

Nan, mais sans déconner, avec le quadrillage, et tout... non ?

'Fin bon, après, retour à la Rez, bain dans une baignoire d'un mètre cube et soirée crêpes. Le lendemain, télé. Alors, comment ça se passe une émission de télé au Japon ? Alors déjà, t'arrives à 15h30, pis t'attends jusqu'à 17h30, après tu attends encore jusqu'à 18h30, et au final on te dit que tu vas rentrer chez toi à 22h. Ca c'est le côté pénible. Le bon côté, bien sûr, c'est déjà la bouffe gratuite. Pis les badges avec des fautes dessus (hein Michel JEREMY ?). Nan, mais je crois que le meilleur truc, ce sont encore les NINJA !

Un ninja s'est caché dans cette image, sauras-tu le retrouver, ami lecteur ?

Et ouais, tout le personnel comme les gens qui apportent les micros, etc. étaient en costume de ninja. J'ai pas réussi à réfréner un gros rire bien gras quand j'ai vu ça. Indépendamment de ça, on s'est rendus comptes que les japonais étaient très bons pour tronquer les vidéos au désavantage des gens, et pour ruiner tous les effets d'une vidéo par l'apposition d'un label moche "Cool Japan" à la fin d'une vidéo vibrante d'émotion et de lyrisme ras les pâquerettes.

Mais tout ne serait pas complet sans mentionner bien sûr les questions absurdes de l'émission : "What's your cool ?", "Do you want to bring a family business / koban / boarding house / wooden architecture back home ?", etc. Quant à moi, après avoir fait une brillante intervention où personne n'a compris ce que je disais, je pense être coupé au montage. Mais après tout, je m'en fous, j'ai fait le public dans une émission de télé japonaise, et surtout j'ai vu des ninja, et ça vaut tout l'or du monde.

Quoiqu'à la réflexion, ça aussi ça vaut du blé. Quel déconneur ce Michel quand même !

vendredi 16 novembre 2007

Warning : extreme nawak inside !

Mais qu'est-ce ? Vous le saurez en lisant ce post ! (Vous me direz si ça marche comme effet d'accroche...)

Bonsoir les gens ! Et oui, encore un post ! Il m'arrive tellement de choses trépidantes en ce moment que je me sens obligé de vous en faire part à chaque fois ! Merveilleux, non ?

Avant toute chose, signalons que j'ai maintenant un sujet de recherche, certes encore vaste et flou, mais quand même, je sais quoi commencer à (ne pas) faire. En l'occurrence, je le rappelle, je suis dans un labo de géochimie, et le thème que j'avais déjà choisi et mentionné ici il y a quelques temps concerne l'interaction entre les eaux et les sédiments. Plus spécifiquement, je suis donc prié de (faire semblant de) m'intéresser aux dispositifs d'assainissement en plomb des eaux. En gros, prendre plein d'eau avec du plomb en concentrations diverses et variées, et regarder quels types de sédiments le font disparaître efficacement, sous quelles formes, etc.

Mais rassurez-vous, je suis quand même dans un labo où l'ambiance est très studieuse, contrairement à ce que le passant occasionnel pourrait croire en voyant des gens écouter de la musique à fond, jouer de la gratte, manger, siffler le thème de Mario (oui, dans ces moments-là, tu sais que tu es au Japon). Ou dormir, bien sûr. C'est un labo quand même.

A part ça, que m'arrive-t'il de beau ? Bah rien de particulier, hier c'était l'anniversaire de Yann, de Centrale Paris, et de Mario, un espagnol. Donc petite soirée sympa, avec la présence remarquée d'un cadeau très très débile, un gros cochon tout mou de la marque "Monokuro Boo". C'est toujours à base de cochons cubiques, noirs ou blancs, et déclinés de toutes les façons possibles et imaginables. On est au Japon quand même. On trouve par exemple des tasses "Monokuro Boo", des peluches "Monokuro Boo", des poufs "Monokuro Boo", des miroirs "Monokuro Boo", des étuis de Nintendo DS "Monokuro Boo"...

Julien et la pièce à conviction.

Par la même occasion, j'ai flashé sur une peluche qui sert à rien, mais vraiment à rien, un truc d'une inutilité d'une puissance inimaginable, et qui trône depuis fièrement sur mon lit, à savoir ça !

Je suis fan. Tu peux la garder ferméé, ou la peler, et à chaque fois elle a une tête débile. Gnéhé.

Pour finir, j'ai regardé 3 nanars en 2 jours, je reprends les bonnes habitudes. "Le Führer en Folie" tout d'abord, une comédie franchouillarde pouët-pouët hallucinante de nullité, où l'on constate l'étendue du manque de talent de Patrick Topaloff ou Luis Rego, et dans lequel on constate aussi à quel point Michel Galabru peut, laissé à lui-même, être affligeant de nullité. Oui oui, Michel Galabru, le gars connu, là, vous savez bien. Pour l'info, ça parle d'espions envoyés auprès du Führer pour se faire passer pour des champions de foot, afin qu'ils puissent intégrer l'équipe d'Allemagne et saboter le match de foot devant décider de l'issue de la guerre. Dit comme ça, c'est nul, avec les images, ça devient surpuissant de nullité.

Le Führer en Folie !

Le gag le plus nul du film ! Et pourtant y'a du très haut niveau !

Ensuite, "Disco Godfather". Encore un bon film de blaxploitation avec des premiers plans sur une boule à facettes, du disco en veux-tu en-voilà, des coupes afro, des vannes, des méchants blancs racistes, des bastons mal chorégraphiées mais efficaces, et l'inénarrable Rudy Ray Moore, dans le rôle de Tucker Williams, "the" Disco Godfather. Je le répète, c'est un bon film (lui), qui traite assez ouvertement des dangers liés à la consommation de drogues dures.

Pour finir, le grand, que dis-je, l'ultime "Doc Savage Arrive - The Man Of Bronze". Un titre à rallonge pour un des meilleurs exemples de naufrage cinématographique. Intrinsèquement, le film pourrait être bon. Catégorie films d'aventures à la Indiana Jones, notre bon ami Ron Ely, l'acteur principal, homme de bronze ma foi fort aryen mais néanmoins plutôt crédible, et sa tripotée de sidekicks tous plus inutiles les uns que les autres se défendent à peu près. Mais c'était compter sans le drame de la VF. En effet, passé certains détails nanars comme des trucages un peu pourraves, une ville qui s'appelle "Hidalgo" (et pourquoi pas "Pépito mi corazon" pendant qu'on y est), une private joke au générique sur le nom du compositeur (qui nous livre d'ailleurs une prestation immonde, mais passons là encore) et bien sûr "La Cucaracha" en fond sonore quand le méchant meurt à la fin, il est un défaut qui sublime tout, la VF.

Nan parce que doubler l'acteur principal d'un film par un mec qui zozote, on dirait pas comme ça, mais c'est une idée à la con, en fait... Souvenez-vous du passage de "La Vie de Brian" avec le consul romain qui zozote. Bah là pareil mais pendant 1h30. Alors oui, j'aime pas me moquer des autres (menteur), mais là ça dépasse les bornes des limites, on passe dans le paranormal.

Nan mais honnêtement, la bouche fermée, il a des petits airs d'Indiana Jones quand même, non ?

Nan parce qu'un héros qui n'arrive pas à dire son nom correctement, c'est con aussi. Remarque ç'aurait été fendard que tous les autres protagonistes l'appellent "Doc Zavaze" pendant tout le film. Et ça atteint son paroxysme pendant la scène d'amour la plus foirée de toute l'histoire du cinéma ("La Revanche de Samson", ça compte pas, c'est pas de l'amour, mais une envie de vomir), dans laquelle une doubleuse à l'accent ibérique bien prononcé déclare sa flamme à un Doc Zavaze plus zozotant que jamais. Pour les curieux, ou les connaisseurs amoureux de ce grand moment de cinéma, vous pouvez le (re)découvrir ici (onglet vidéos, ou audio pour écouter d'autres perles).

A part za, zé mis les photos dans la galerie, et demain, ze vais à Kamakura avec le ssautres franzais. Doc Zavharl arrive !

mardi 13 novembre 2007

Déjà ?

La Tokyo Tower, de nuit, donc.

Un petit résumé de mon week-end. Samedi, cours, donc rien d'intéressant à part qu'on a fait de la chimie amusante. Le prof a vraiment tout compris à ce qu'il me fallait. Un cours pas prise de tête et une expérience où on fait flamber des trucs. Dimanche, on a voulu aller voir les Imperial Gardens, en plein centre de Tokyo, près de la gare de Tokyo - la gare dont le nom est Tokyo, mais qui n'est qu'une des multiples gares de Tokyo. Fastoche non ? Bon, de toute façon, si j'y réfère plus loin, je l'appellerai "Tôkyô-eki", littéralement "gare de Tokyo". Enfin bref on s'en fout.

Donc on est descendus à Tôkyô-eki, et en fait on a longé les jardins et la résidence impériale, mais sans y rentrer. Du coup, on s'est ensuite dirigés vers la Tokyo Tower - mais si, vous savez, la Tour Eiffel version rouge et blanc et moche - à pattes, en passant par le petit mais ma foi fort plaisant Hibiya National Park.

Rien de particulier à signaler, à part une dose de gros délires avec mes camarades de balade, Yann et Julien, des décos de Noël au pied de la Tokyo Tower (d'où le "déjà ?" en tête de post), et des souvenirs ma foi fort hideux aperçus dans les boutiques, mais bien fendards.

Evidemment, il y a des photos dans la galerie. Ah, et puis j'ai accroché la banderole Nessy (deux photos) dans ma chambre, alors maintenant le ton est donné - ne vous attendez plus à ce qu'une seule chose intelligente sorte de ma chambre, moi y compris.

Ce sera tout pour l'instant, le week-end va être suffisamment chargé pour avoir de quoi faire une sacrée update.