dimanche 28 octobre 2007

Le baseball, en fait, ça tue...

Ouais ça me fait marrer, un truc en tête d'article qui n'a rien à voir avec le reste... je sais que Jérémy me comprend, il l'a déjà fait ^^

...et le nouvel album d'Opeth aussi. Bon, ça c'était le cri du coeur, parce qu'Opeth ça déchire tout, et que voilà. C'est pas constructif, mais franchement, vous êtes habitués à des posts constructifs vous ? Sortie le 5 novembre. La version promo tue, alors la version album, forcément plus.

Samedi j'ai passé une journée pourrave. Mini-typhon sur le Japon, Matlab de 9h à 17h, bref, joie et allégresse. Mais par contre, dimanche, match de baseball ! Keio contre Waseda, deux des trois plus grandes universités japonaises, pour un match au sommet. Respectivement crées il y a 150 et 125 ans, et ayant fourni au Japon un certain nombre d'hommes politiques et autres personnalités, en plus de révéler un certain nombre de jeunes talents, le match ne pouvait qu'attirer les foules. Je ne l'ai pas encore dit, mais il s'agit ici de baseball ("yakyû"). Parce que oui, au Japon, le sport national c'est pas le (bière) foot, mais bien le baseball. Et c'est pas plus mal, puisque je ne supporte pas le foot (mais la bière oui).

Bon, là, je me dois de me relire et de constater que mon intro est pourrie, que j'en avais une bien meilleure en tête, mais que je l'ai oublié. "Sic transit gloria mundi", et ma mémoire avec.

A part ça, le match n'a pas été annulé, puisqu'il a fait super beau (et JL a chopé des vieux coups de soleil AHAHAHAHHAHA), et que de toute façon je venais. Il se tenait au Meiji-jingû, dans Tôkyô. Enfin, dans un stade quoi.

Genre un truc comme ça avec des gars qui courent après des balles et des gars assis.

Autant le dire tout de suite, on a gagné. 1-0. Au bout de très exactement 3h16 de jeu, dans les prolongations. Vous avez le droit à tout aussi exactement 5 minutes d'allégresse, suite à quoi vous êtes priés de recommencer à tirer la tronche, comme un bon petit japonais. Nan mais sans rire, personne qui fait la fête après avoir gagné un match, même sur un score certes scandaleux, c'est déprimant. Enfin...

Donc. Qu'essayais-je de dire ? (Oui, c'est un peu confus, là maintenant tout de suite, dans ma tête.) Ouais voilà, ayé, retrouvé. Je vais décrire un peu les règles, très rapidement, d'après ce que j'en ai compris (et vous êtes libres de me reprendre), et ce qui m'a marqué pendant le match.

Au baseball, on a deux équipes. Jusque là ça va. Les phases de jeu alternent entre offensif et défensif. L'équipe défensive dispose d'un lanceur et de plein de gens pour rattraper les baballes (communément appelés "chienchiens"), et l'offensive de plein de batteurs, pour renvoyer loin les baballes (les "maîmaîtres" ?). Enfin, quand ils les touchent. Dans le cas idéal d'un lanceur renvoyant la balle, son but est de parcourir tout le tour du terrain en courant, en passant par 3 bases (la 4ème est le point de départ du batteur). Lesdites bases lui permettant de sécuriser sa position. Pour faire simple, le batteur est éliminé si sa balle est rattrapée au vol par un défenseur, ou s'il est mauvais, ou s'il est entre 2 bases et que sur la base suivante se trouve un défenseur, ce dernier ayant la balle en main.

Désolés des détails techniques relous...

Promis, maintenant c'est plus technique, c'est plus que du n'importe quoi. Moi, bêtement, premier match de baseball auquel j'assiste, je pensais que ça bougerait pas mal. Alors je le redis, je me suis pas ennuyé une seconde, mais c'est vrai qu'il ne s'est globalement rien passé. Deux occasions en 3h, c'est peu. Mais beaucoup de choses rattrapent ça. La présentation des équipes. Basiquement, y'en a pas. Les équipes sont déjà sur le terrain en train de s'entraîner 1h avant le début du match. Et je dois dire qu'ils avaient quand même l'air balèzes. Lancers bien précis et bien puissants de balles, à la main, à facile 50m de distance... et dire que j'sais déjà pas faire à 2m...

Après, les hymnes. Oui, chaque université a l'air d'avoir un hymne. Je comprends rien aux paroles, mais le refrain c'est "Keioooooo, Keiooooooo, Keeeeeeeeioooooooooo", et le tout dure 10min. En plus il met pas la patate. C'est grosso modo la même chose pour Waseda. On a le temps de s'ennuyer. Sauf qu'il y a les chauffeurs de salle. Et oui. Et quel bonheur de pouvoir rendre un vibrant hommage à ces braves japonais qui ont accaparé toute mon attention pendant facilement 50 % du match ! Et oui ! Tour à tour chefs d'orchestre, chauffeurs de salle, porte-étendards, japonais, Ultraman, David Copperfield, et bien sûr bilingues (on s'est tapés l'affiche une ou deux fois de façon parfaitement honteuse), le match ne serait rien sans eux. C'est grâce à eux que 10 pauvres gaijin, sans rien comprendre au japonais, se retrouvent à gueuler des chansons bizarres poing levé, façon Black Panther qui aurait oublié ses gants chez lui, au milieu de plein de japonais qui eux comprennent quelque chose à ce qu'il se passe. C'est tout simplement culte. Oui, la vidéo est dégueu, mais chuis obligé de la compresser, navré.

Des gens qui essaient de communiquer...

Un autre truc qui m'a marqué, c'est qu'en France, on gueule pour supporter son équipe. Point. Au Japon, c'est comme dans les jeux vidéos, t'attaques au tour par tour... Quand Keio est en offensif, les supporters de Keio gueulent et sont debout, quand Keio est en défensif, on est assis et on applaudit en silence si on fait une belle action comme sortir un joueur adverse. Aussi bitrange qu'ézarre, comme dirait Romain.

Et puis bon, y'a toujours ces moments surréalistes où :
1) un gamin de 7 ans connaît mieux l'hymne de ton université que toi.
2) un chauffeur de salle te montre un panneau genre "applause", sauf que c'est écrit en kanji, et qu'il fait la tronche parce que tu fais rien de ce qu'il veut.

3) tu vois passer des femmes avec un fût de bière sur le dos et des fringues hideuses.

4) au bout du temps règlementaire (9 "périodes"), on te dit que comme y'a 0-0, t'es reparti jusqu'à 18, à moins que quelqu'un mette un point entre deux, et que tu réalises que soit t'es là jusqu'à 20h, soit le score sera de 1-0... ici à la fin de la 12ème période, ouf.

5) tu prends une photo de pervers sans même le vouloir (et j'commence à faire des quotas plans fesses sur mon blog, comme pour les nanars, est-ce grave ?)

Bon, comme d'hab', j'vous renvoie à la galerie, qui fait figurer des vidéos, en plus des habituelles photos. La qualité est pourrie, mais j'ai compressé un max pour pas que ça prenne trop de place. Et je sais toujours pas quelle est l'intro que je voulais faire. Fait suer. Enfin, il est 2h12 du matin, je vous laisse et vous dit à plus tard, sûrement dimanche prochain au pire, après la ballade à Nikkô de samedi.

vendredi 26 octobre 2007

Kanji et questions pièges

Bien, suite à la demande presque expresse de mon hypothétique futur beau-frère, qui aime bien lire mon blog et se marrer au lieu de bosser, je poste un peu en avance cette semaine. En plus j'ai (presque) des trucs à dire. Et puis comme ça je ferai pas un post trop long. Enfin, si, mais moins que si je parlais aussi du match de base-ball.

Donc. Mercredi, je suis allé à une espèce d'interview bizarre préliminaire à une éventuelle apparition à la télévision japonaise. Evidemment, le fait de pouvoir dire "ça fait 2 mois que je suis au Japon et je passe déjà à la télé" était ma principale source de motivation. Mais bref. Le principe de cette émission est de mieux appréhender la culture japonaise par le biais de regards extérieurs, donc de gaijin.
Nous étions donc 4 français de Yagami (tous de Centrale Nantes), une allemande de Mita (plutôt droit, politique, etc.), et une asiatique, de Mita aussi. Yagami et Mita étant deux des campus de l'université de Keio. Enfin, on s'en fout, de ça. Ce qu'il faut retenir, c'est que les autres n'étudient pas les sciences. Et aussi qu'il pleut dehors, mais l'intérêt pour la suite est plus limité. L'émission s'appelle "Cool Japan", tout un programme. On nous a posé des questions cliché du style "pourquoi venir au Japon", ... mais aussi des plus rigolotes.

Non, de rien, c'est gratuit, j'ai trouvé ça par hasard et ça manque d'images, alors...

"Est-ce que le fils aîné reprend le family business en France ?", "Est-ce que si le propriétaire d'un magasin n'a pas de fils mais que des filles, le mari d'une des filles doit reprendre le family business ?", etc. Ce qui en dit mine de rien assez long sur la mentalité japonaise, encore à l'heure actuelle. On a eu du mal à leur expliquer qu'à part dans la campagne profonde, bah non en fait ^^

Autre exemple marrant, leur expliquer que non, nous on n'a pas de tremblements de terre, et qu'on se fout pas mal des problèmes d'espace dans les villes, parce qu'en fait la France c'est plus grand que le Japon (et on doit même être moins n'd'dans, en plus).

Pis après, le grand moment : "qu'étudiez-vous à Keio ?" Bah là, on se rend compte que même si on n'a l'impression que c'est du pipeau ce qu'on fait (et souvent à raison), et bah ça mystifie totalement les non-initiés. Je passe sur moi et Sandra, séismes et sciences de la terre ça allait, mais Jérémy et Pascal, le drame. Photonique (rien à voir avec la destruction de matériel photographique) et nano-science (qui n'est pas l'étude des nains). On s'est rendu compte que "photonique", bah non, connais pas, et que "hydrophobe", ah non, non plus, entre autres. Une espèce de grand moment de solitude quoi...

Voilà pour ce moment de gloire "je passe pour un fou dans ma tête". Sinon, on apprend (et oublie) régulièrement des nouveaux kanji, grâce à nos collègues de labo, et un truc qui m'amuse beaucoup est de comprendre les idées derrière les kanji. Je classe ça en deux types : soit comprendre comment les idées sont associées pour former le mot, via plusieurs kanji (1), soit comment en un kanji on décrit un objet (2). Je mets des exemples, parce que j'explique mal.

(1) Bon, faute de jolies images, j'écris comme ça, à l'arrache : 重力, "jyûryoku", veut dire "gravité". Bon, désolé, j'avais pas d'autre idée. Bah ces deux kanji signifient respectivement "tirer" (重) et "force" (力). Cool non ? Ou encore 化学, "kagaku", la chimie, s'écrit avec les kanji du changement (化) et de l'étude/l'apprentissage (学). Moi ça m'intéresse vachement mine de rien. "J'aurais voulu être un linguiiiiiste... Pouvoir comprendre le japonaiiiiiiiiiis..."

(2) A gauche, "la pierre", à droite, "petit", et on obtient "suna" - le sable.

(2) Un arbre plus deux autres arbres donnent "mori" - la forêt.


Bon, à part ça, on a rigolé un peu avec Julien en demandant aux gens de mon labo s'ils avaient des mots croisés, mots fléchés et anagrammes en japonais. Oui, on est fourbes. Bah en fait, mots croisés ils ont, mais en hiragana seulement, en kanji c'est paraît-il trop compliqué. On a essayé. On a passé 30 minutes sur un 2*2 cases. Donc ouais c'est chaud en fait. Surtout quand on connaît pas de kanji. Anagrammes ils ont, mais dans des cas très spécifiques, et généralement pas du "word to word", c'est-à-dire qu'avec leur langue pourrie, tu ne peux faire que du "word to sentence". Bon, on a aussi trouvé d'autres trucs drôles, hein, mais j'vais pas énumérer. Sudoku... non, rien.

Et bientôt un autre post merveilleux sur le base-ball. Ca veut dire qu'il faut que j'essaie de comprendre les règles ? Pffff...

dimanche 21 octobre 2007

Yagami-sai (矢上祭)

Quelques explications concernant le titre de ce post, consacré à mon week-end. En effet, ma semaine a comme d'hab' été d'une banalité relativement consternante. Ah non, je devrais avoir mon sujet de recherche dans le courant de la semaine prochaine, on a choisi les domaines d'étude et a priori je choisis "Dissolution of elements from soils and sediments". Voilà, c'était pour l'anecdote.

Les explications donc : l'université de Keio est répartie sur plusieurs campus éparpillés un peu partout dans Tokyo. Le mien est celui dédié aux sciences et technologies, d'où le nom fort à propos de "Graduate School of Science & Technology". Son nom est Chuck Norris, enfin, non, j'veux dire le Yagami Campus. Et ce week-end, c'était le festival du campus (le 8ème, surnommé "Infinity", je sais toujours pas pourquoi). Et festival en japonais, ça se dit "matsuri", ou "saiten". D'où Yagami-sai. (Et me demandez pas la différence entre les deux mots, je la connais pas.)

Des gens, des hommes-sandwich (ou pire !), et des stands de bouffe. Et du soleil :p

Bon, ça ressemblait à quoi, alors ? Bah c'était un joyeux boxon, avec en gros des stands un peu partout dans les allées du campus, et un doux parfum de campagne BDE made in Japan. En plus on pouvait manger des crêpes. En gros, l'intérêt principal était de manger. Il y avait des stands de bouffe partout, râmen, okonomiyaki, galettes bretonnes (et ouais, le français ça vend bien, surtout quand y'a des vrais français sur le stand), des gyôza (stand sur lequel on retrouvait ma tutrice), etc. En plus de ça il y avait une maison des horreurs installée dans le sous-sol d'un bâtiment et particulièrement classe, une brocante, les élections de Mr. et Miss Yagami, tous plus vilain(e)s les un(e)s que les autres, des jeux de plein air, un maid-bar, un feu d'artifice, des concerts, tout ça tout ça.

Le stand galettes, avec des vrais bouts de France n'd'dans. "Oishikatta" (c'était délicieux) comme disaient les Japonais.

Donc en gros, samedi on a fait le tour du festival, et dimanche on y est retournés pour bouffer et pour le feu d'artifice - "hana-bi" en japonais, littéralement "fleur de feu". Je tiens d'ailleurs à signaler que les japonais font des rappels pour les feux d'artifice, ils scandent "Encore" (en français dans le texte), ce qui est relativement déroutant pour nous ^^

Une photo pas trop laide du feu d'artifice. D'ailleurs, le mode "fireworks" de mon appareil photo est bien pourri.

Après le feu d'artifice, je me suis fait traîner dans un restau de râmen rigolo ambiance "chantier", donc ça fait un peu crade partout, y'a des armatures en métal, des poutres de béton inachevées et tout, mais c'est bien classe et c'est nickel, en fait, je vous rassure ^^ Par contre le truc moins nickel a été ce que j'ai mangé. J'ai commandé un truc au pif... et c'étaient des "nattô soba". Pour ceux qui ne connaissent pas cette arme bactériologique qu'est le nattô, allez voir ici.
Je vous rassure, ça fout la gerbe, et je reste poli.

A part ça et pour finir, comme d'hab', photos y'en a être uploadées dans galerie, et le week-end prochain, il y a le match de baseball Keio-Waseda, les deux universités rivales. On va se marrer. Pis j'ai cours de 9h à 14h30 le samedi, sur du Matlab. On va se marrer bis (oh god.) Ah et j'ai acheté des enceintes pour PC. Je revis.

dimanche 14 octobre 2007

A hell of a week !

Bon, alors avant que j'oublie et pour ceux qui connaissent et/ou apprécient Neil Gaiman, vous savez sûrement que "Stardust" est en cours d'adaptation en film (qui n'a pas l'air terrible, du moins je trouve). Bon, bah juste pour dire que la bande-annonce passait en boucle sur l'écran géant du Starbucks Coffee de Shibuya, samedi soir. Ca fait toujours plaisir.

Shibuya à 6h du mat', c'est calme...

Ca, c'est fait, donc passons à la suite. Que s'est-il passé de beau cette semaine ? Bah pas mal de trucs en fait. La semaine a été, d'un point de vue purement scolaire, parfaitement plate et dénuée d'intérêt, mais :

1) Maintenant j'ai (enfin Papa a) fait un virement donc j'ai plein de sous. Ce qui vaut mieux puisque j'ai en ce moment très exactement 7 yen dans mon porte-monnaie, soit grosso modo 4 centimes d'euros, ce qui fait un poil léger.

2) Jeudi, j'ai fait de la calligraphie. Il y a un club, le Nihongo Club (littéralement "club de japonais"), organisé par des femmes japonaises, qui propose tous les jeudis des séances de discussion plus ou moins individualisées, en jap. Mais à côté de ça, il y a quelques activités annexes et un peu culturelles, comme jeudi dernier donc, avec la calligraphie.

Maintenant je peux donc crâner salement.

3) Vendredi, lab meeting. Comme d'habitude, sûrement très intéressant mais en jap alors je ne m'avancerai pas =) Néanmoins, le soir il y avait notre "Welcome party". La formule varie en fonction du labo, mais en ce qui nous concerne, Julien, l'autre français de mon labo, et moi, ce fut un "izakaya" (mon dico me dit "taverne", "bar", "bistrot"), complètement planqué au 3ème étage d'un immeuble, comme souvent ici.

Kashimi, ma tutrice, moi, Julien, et mon research advisor, Shikazono-sensei.

Plus qu'un bar, c'est en fait un restaurant, qui propose entre autres la célèbre formule du "nomihôdai" déjà mentionnée dans ces colonnes (ouaaaais reporter style !). Donc au menu, plein de bouffe et boisson à volonté. On a donc pu (ou pas pu, pour moi, dans certains cas) goûter du sashimi (tranches de poisson cru), des gyôza (raviolis), une soupe de nouilles, des yakitori (brochettes), une salade avec pleeeeein de crevettes (beurk), de l'omelette, des trucs frits bizarres (truc au fromage, truc avec des racines de plante qu'existe pas chez nous, le tago j'crois, et trucs au (Tim) curry)... bref, plein de mangeailles, et c'était le bien. Pis on a goûté des boissons marrantes. Par exemple un truc au nom relativement imprononçable, à base de pomme et de miel. Et qui se boit glacé. Curieux mais pas dégueu.

Kana, la tutrice de Julien, en flagrant délit de consommation de miel-pomme.

En plus, y'avait du matos pour faire un karaoké dans notre salle, mais les gens avaient pas l'air motivés. Et, détail très agréable, on se baladait partout dans le restau pieds nus (enfin, sans chaussures). Et franchement, ça change tout de suite l'image du restau, tu te sens 100 fois plus à l'aise, c'est génial.

4) Samedi, nous sommes allés regarder le rugby. Pis j'me suis aussi fait ma bouffe pour la première fois depuis mon arrivée, c'est cool. Bref, on s'en cogne. Donc le rugby. Arrivée à Shibuya par le dernier métro, soit vers 0h30, glandouille dans le parc du Yoyogi en attendant 3h du mat', puis rapatriement vers le bar qui allait nous accueillir. Bon, c'était marrant. Mais le plus marrant c'est de voir qu'il fait jour en sortant du bar.

Du coup, j'me suis baladé pendant 2h dans des coins que je ne connaissais pas de Tokyo, globalement en suivant la ligne circulaire (la Yamanote - "la main de la montagne"). Mon idée de base était d'aller de Shibuya à Ikebukuro à pied, mais mes jambes ont abdiqué à Shin-Ôkubo, donc essai non transformé. Reportez-vous à la galerie pour les photos.

Shibuya c'est en bas à gauche, Ikebukuro en haut à gauche, après, vous cherchez le long de la ligne blanche et noire.

Pis bah sinon aujourd'hui glandouille. Faut que je fasse du japonais d'ailleurs.

Enfin voilà mon week-end, à part ça lundi y'a l'anniversaire de Pascal, un des Nantais arrivés l'an dernier, et nous on doit récupérer une nouvelle étudiante dans notre labo.

samedi 6 octobre 2007

"Je mets les posts où je veux Little John, et c'est souvent sur mon blog !"

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EDIT : post rallongé, allez-voir, stro cool !
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Chuck Norris, et oui ! En plus après le film j'ai fait des rêves façon film de guerre...

Gooooooooooooooood morning Vietnam ! Ici le colonel Braddock ! Ouais, alors les gars, vous avez pas été très cools avec moi et mes buddies pendant la guerre hein ? Et vous m'avez torturé, en plus. Ah, et on m'sussure que vous gardez certains de mes potes prisonniers... J'vais vous tataner la tronche moi hein ! Et plus vite que ça ! Vengeaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaance !

Hum, pardon. On dirait Rambo, non ? Bah dommage, car il s'agit, en gros, du scénar de "Missing In Action", aussi connu chez nous sous le nom de "Braddock : Portés Disparus", un merveilleux sous-Rambo dans lequel Chuck Norris donne la pleine mesure de son talent. L'homme parle peu, a le regard d'acier, l'habitude de tuer 20 soldats avec 3 balles, retrouve des potes de combat dans des bordels en Thaïlande, a un passé trouble, et se permet de faire son arrogant parce qu'il est le plus fort et qu'il le sait. Et en plus on peut le regarder en VO sans sous-titres, parce que 50 % des dialogues c'est "Come on, come on, move !"

Bon, enfin on rigole, on rigole, mais dans l'ensemble, c'avait beau être un peu "cliché" comme film, ça se regardait. En même temps, comme souvent, ça va paraît-il de pire en pire et le 3 semble assez grandiose. Je vous le dirai quand je l'aurai vu. Enfin en attendant j'ai la flemme de faire des captures d'écran pour vous montrer l'étendue du talent de Chuck et sa classe mondiale.

Gizmo, Père Mogwaï à ses heures. (Gremlins 1)

Sinon j'ai aussi reregardé "Gremlins 1&2", qui sont toujours aussi merveilleux, plus un ou deux autres trucs mais je sais plus lesquels. Enfin en tout cas ça m'a rappelé à quel point il y a du beau monde d'associé à ce film.

Lui par contre il est laid. (Gremlins 2)

Bon, voici venue pour les courageux qui ont lu jusqu'ici ou zappé les premiers paragraphes, l'heure des vraies infos, du vrai journal quoi ! (un jour faudra vraiment que j'arrête les blagues pourries quand même)

Alors, aujourd'hui, cours ! C'est pénible de devoir aller faire des programmes débiles sous Matlab un samedi, surtout quand ledit Matlab a la bonne idée d'être en japonais. Parce que là, d'un seul coup, les messages d'erreur deviennent incompréhensibles, et on passe 30 min à s'acharner sur la machine avant de piger qu'on a indexé une liste à partir de 0 et pas de 1 et que c'est MAL !

Mais bon, ça se faisait quand même, puis ça a duré 'achement moins longtemps que prévu. Et c'est en rentrant chez moi que je me suis souvenu d'une question de ma cousine (Aloïs pour ne pas la nommer) l'autre jour, à savoir : "C'est beau le Japon ?" Ni une ni deux, je suis parti me balader dans les rues bizarres encerclant la colline juste derrière la résidence. Et qui dit balade dit photos ! Je vous laisse donc aller sur la galerie les admirer.

Quant à ce post, il est susceptible d'être rallongé demain ou après-demain en fonction de ce qu'on fait ce week-end - glande, balade dans Ueno, balade dans Asakusa, Braddock 2&3, suspense...
Enfin en attendant, ça en fait du texte pour dire qu'y a du nouveau sur la galerie, non ? =)


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Le rajout inutile, et donc indispensable :
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Dimanche, je suis allé me balader dans Asakusa. C'est un quartier dans le nord-est de Tokyo, centré autour d'un grand complexe templier (pas de blagues merci). J'y étais déjà allé dans (ouais, ok, "y'a") deux ans, et à l'époque c'était relativement calme, peut-être à cause de l'heure matinale ou de la période de l'année, mais là... non, c'était blindé de monde, et en plus, joliment décoré aux couleurs de l'automne. Charmant comme tout. Si l'on essayait de décrire, il y aurait ceci : une énorme allée bordée de boutiques en tout genres, et délimitée à ses deux extrémités par deux gigantesques portes.

On est sous la première porte, et le gros machin au fond, c'est la deuxième. Sur les côtés, des boutiques, et au milieu, des bouffeurs de riz.

Derrière la 2ème porte, le complexe en lui-même, avec en vrac quelques temples, une pagode de 5 ou 6 étages, des petits jardins classes avec des carpes monstrueuses dans des étangs, encore des stands de bouffe, des gaijin (littéralement, "étranger") à foison, et plein de gens en kimono. Et puis c'était les premiers vrais temples que l'on visitait depuis notre arrivée alors instant émotion...

Sous les portes il y a 1) une énorme lanterne rouge et 2) plein de gens qui posent.

D'ailleurs, détail marrant, c'est dingue le nombre de blagues de mauvais goût que l'on peut faire quand on voit des croix gammées peintes ou gravées un peu partout... enfin j'exagère, c'est un symbole bouddhique ou je ne sais trop quoi (ouais, j'ai pas de culture, et ?) qui est en gros une croix gammée, mais retournée, comme regardée dans un miroir. Ca fait un peu bizarre quand même quand t'en vois une de 2m de haut...

Et bon, après ça le soir on est allés faire un restau avec quelques français et quelques japonais venus à Nantes ces deux dernières années. Enfin, "quelques"... après les désistements, il y avait 2 1/2 japonais en comptant 50% de Rémi, et 5 1/2 français... donc bref...

Et évidemment, encore des photos dans la galerie, mais pas des masses parce que comme d'habitude je n'avais pas vérifié la batterie de mon appareil photo et qu'il m'a lâché rapidement. Mais je mettrai en ligne d'autres photos (et y'en a même de moi, et oui !) quand je les aurai récupérées (soit jamais selon le référentiel Jérémy).