dimanche 21 octobre 2007

Yagami-sai (矢上祭)

Quelques explications concernant le titre de ce post, consacré à mon week-end. En effet, ma semaine a comme d'hab' été d'une banalité relativement consternante. Ah non, je devrais avoir mon sujet de recherche dans le courant de la semaine prochaine, on a choisi les domaines d'étude et a priori je choisis "Dissolution of elements from soils and sediments". Voilà, c'était pour l'anecdote.

Les explications donc : l'université de Keio est répartie sur plusieurs campus éparpillés un peu partout dans Tokyo. Le mien est celui dédié aux sciences et technologies, d'où le nom fort à propos de "Graduate School of Science & Technology". Son nom est Chuck Norris, enfin, non, j'veux dire le Yagami Campus. Et ce week-end, c'était le festival du campus (le 8ème, surnommé "Infinity", je sais toujours pas pourquoi). Et festival en japonais, ça se dit "matsuri", ou "saiten". D'où Yagami-sai. (Et me demandez pas la différence entre les deux mots, je la connais pas.)

Des gens, des hommes-sandwich (ou pire !), et des stands de bouffe. Et du soleil :p

Bon, ça ressemblait à quoi, alors ? Bah c'était un joyeux boxon, avec en gros des stands un peu partout dans les allées du campus, et un doux parfum de campagne BDE made in Japan. En plus on pouvait manger des crêpes. En gros, l'intérêt principal était de manger. Il y avait des stands de bouffe partout, râmen, okonomiyaki, galettes bretonnes (et ouais, le français ça vend bien, surtout quand y'a des vrais français sur le stand), des gyôza (stand sur lequel on retrouvait ma tutrice), etc. En plus de ça il y avait une maison des horreurs installée dans le sous-sol d'un bâtiment et particulièrement classe, une brocante, les élections de Mr. et Miss Yagami, tous plus vilain(e)s les un(e)s que les autres, des jeux de plein air, un maid-bar, un feu d'artifice, des concerts, tout ça tout ça.

Le stand galettes, avec des vrais bouts de France n'd'dans. "Oishikatta" (c'était délicieux) comme disaient les Japonais.

Donc en gros, samedi on a fait le tour du festival, et dimanche on y est retournés pour bouffer et pour le feu d'artifice - "hana-bi" en japonais, littéralement "fleur de feu". Je tiens d'ailleurs à signaler que les japonais font des rappels pour les feux d'artifice, ils scandent "Encore" (en français dans le texte), ce qui est relativement déroutant pour nous ^^

Une photo pas trop laide du feu d'artifice. D'ailleurs, le mode "fireworks" de mon appareil photo est bien pourri.

Après le feu d'artifice, je me suis fait traîner dans un restau de râmen rigolo ambiance "chantier", donc ça fait un peu crade partout, y'a des armatures en métal, des poutres de béton inachevées et tout, mais c'est bien classe et c'est nickel, en fait, je vous rassure ^^ Par contre le truc moins nickel a été ce que j'ai mangé. J'ai commandé un truc au pif... et c'étaient des "nattô soba". Pour ceux qui ne connaissent pas cette arme bactériologique qu'est le nattô, allez voir ici.
Je vous rassure, ça fout la gerbe, et je reste poli.

A part ça et pour finir, comme d'hab', photos y'en a être uploadées dans galerie, et le week-end prochain, il y a le match de baseball Keio-Waseda, les deux universités rivales. On va se marrer. Pis j'ai cours de 9h à 14h30 le samedi, sur du Matlab. On va se marrer bis (oh god.) Ah et j'ai acheté des enceintes pour PC. Je revis.

4 commentaires:

Jibi a dit…

Ah, le nattô. On nous en avait filé dans un bentô une fois cet été. Bastien, centralien amical, a tout gobé d'un coup, puis a disparu quelques minutes aux toilettes. C'est la dernière fois qu'on a commandé un bentô.

Anonyme a dit…

"appétissant pour les amateurs de fromages forts (camemberts «bien faits» et coulants)"... ça donne pas trop envie curieusement.. surtout pour qqun qui deteste le fromage hein nico??

Harl a dit…

C'est pire que du fromage.

Pour moi, c'est une pâte qui pue le café, qui a goût de vomi, et qui fait des fils, un cauchemar de fondue savoyarde.

Et les japonais aiment ça. C'est dingue les miracles que peut accomplir un conditionnement depuis l'enfance.

Jibi a dit…

Les maids m'aident à méditer.