lundi 27 octobre 2008

Le japonais a les kanji, le français a la grammaire

Ca m'évitera de faire une intro moi-même.

Evidemment, vous savez tous ce qu'est le franponais ? Non, ce n'est pas un métis franco-japonais, ça ça s'appelle un gars qui n'a pas de chance. Ce ne sont pas non plus les blaireaux (enfin tanuki, pour faire local) qui lisent Naruto et Bleach, trouvent que tout est "kawaii" et savent donc tout sur le Japon, tellement que même s'ils rêvent d'y aller, c'est pas vraiment la peine, tu vois - principalement parce que je les attends à l'arrivée avec une batte. Non, le franponais, c'est le français tel qu'il est (mal) parlé par les Japonais.

Pourquoi j'en parle ? Parce que la semaine dernière, je n'ai pas mis le blog à jour, par flemme et parce que je n'avais rien à dire, si ce n'est que Cap'tain Flamel avait fait un très bon numéro de prestidigitation sans filet devant son labo pour essayer de les convaincre qu'il avait bien avancé son projet de destruction du monde alors que pas vraiment, en fait. A contrario, cette semaine, je le mets à jour. Je suis sûr que vous aviez déjà remarqué, bande de petits génies. Bon, arrêtons le sarcasme, ça va vexer.

Donc oui, franponais ! Pourquoi, quand, comment. Ce dimanche, après un lever plus que tardif, je suis allé me balader dans Ikebukuro. C'était un peu plus intéressant que la dernière fois, donc ça m'a permis de me réconcilier avec le quartier.

Donc en gros, je suis juste allé dans un gros centre commercial énôôôrme, ce qui m'a permis de constater que s'il n'y a pas de chômage au Japon, c'est vraiment parce qu'il y a des boulots de merde, comme porter des costumes ridicules et hurler dans un micro toute la journée, de voir un paquet de magasins avec des noms pourris en français, et aussi de me ruiner en peluches à la con.

Voici un repose téléphone portable en forme de bloc de tôfu qui je cite "joue à enfiler des habits de ninja". Ils sont forts ces japonais...

Enfin, "ruiner", c'est à cause d'un euro faible, tout ça. La crise, la 3ème Guerre Mondiale, la Fin des Temps, l'Armageddon, l'élection de John McCain, Sarkozy qui assume ses problèmes de contrariétés verticales, etc. Le genre de trucs dont tout le monde se fout, surtout moi, et qui bizarrement ne te préoccupe que quand justement t'es tellement loin que tu pensais ne plus rien en avoir à battre.

Bref, donc, encore de grands moments comme un concert chelou en plein milieu de la galerie, des boutiques étranges, des petites gamines mutantes, et des tôfu. Et des photos, en galerie aussi, mais c'est pas la même. Vous suivez ? J'espère, parce que moi j'ai arrêté de réfléchir au moment de commencer ce post. En même temps, quand on écoute ce genre de chansons scandaleuses, c'est vrai que ça fait perdre le fil de ses idées.

AAAAAAAAAAAAAH MAIS ABATTEZ-LA !

mardi 14 octobre 2008

Un grand blond déguisé en petit jaune

Les fleurs de l'espace vert mentionné ci-après. J'aurais préféré une belle marguerite, mais on fait ce qu'on peut.

Bienvenue dans cet espace vert où l'on peut marcher sur la pelouse et fouler du pied mes élucubrations et aussi les préjugés, parce qu'ici on est "open-minded", pour de vrai. Et ouais, moi aussi j'peux tenir un blog bilingue, ça y est, chuis un fou.

Et ça y est, faux départ. Je reste là, devant mon PC, à bouffer mes "Pocky Men's -Bitter chocolate- "flavour up" " et du coup, ça me court-circuite un peu les pensées. Gosh. Damned. Kusô, même. Bam, blog trilingue, ha-HA ! Bon, c'est pas tout ça, mais les méchancetés gratuites, c'est bien, mais ça fait pas avancer le schmilblick.

Le voilà, le schmilblick. Lâchez vos comm's ! (on dirait du Nikos Aliagas par écrit.)

Donc semaine studieuse, dans l'ensemble - oui je sais ça me fait drôle rien que de l'écrire - à l'exception du week-end. Pourquoi ? Premièrement, parce que j'aurais dû le passer au labo, et que comme je suis qu'un gros con et que j'avais pas prévu que j'aurais pas assez de matos, bah en fait j'ai pu faire beaucoup moins d'analyses que ce que je pensais. Chiant, mais tant pis, je suis allé me consoler avec le festival de mon campus.

En gros, comme l'an dernier à la même époque, le campus a été envahi de stands de bouffe et de trois attractions chelou pendant 2 jours, d'une scène avec des japs qui font des trucs incompréhensibles en hurlant dans un micro (comme à la télé, mais en vrai, tu vois) avec mention spéciale à l'imitateur qui imite Koizumi, et euh voilà. C'est bien pour manger, mais sinon ça sert globalement à rien. Je vous renvoie donc au post de l'an dernier. Oui, je suis une feignasse. Mettez ça sur le compte du décalage horaire.

Donquedonc, puisque le Yagami-sai j'y ai pas passé des plombes, j'ai préféré essayer de me faire passer pour un autochtone en allant à une session d'essayage de kimono organisée par les mamies du Nihongo Club. Le résultat, visible sous toutes les coutures ou presque, est admirable en galerie, et laissé à la libre appréciation de chacun. Moi pour ma part, j'ai trouvé ça confortable, bien que chaud parce que 4 épaisseurs de fringues quand il fait 25° dehors, merci, mais bon, comme on dit "ça c'est fait", et c'était fun.

Charlie (enfin, Shaari-san) s'est caché dans cette image, sauras-tu le retrouver ?

Le dimanche, la dream team composée d'Antoine "Tonio" Paragon, Jérémy "Jérémou" Michel, Julien "Boisseau" Boisseau et moi-même sommes allés voir la mer, "à Dunkerque". Le bled, charmant bien que repaire de bouseux, disons les choses comme elles sont, s'appelle Arasaki, et permet grosso modo de faire une petite balade de 2h en longeant la mer, faisant le guignol dans les rochers, et admirant un joli paquet de déchets entre deux vues fort sympathiques.

Les deux vues en question - non j'déconne, en fait c'était moi l'assassin.

Balade d'ailleurs jonchée de panneaux rassurants du style "oubliez pas que s'il y a un tremblement de terre, y'a moyen que vous vous bouffiez un tsunami, et là vous êtes pas dans la merde", ou qui pourrissent votre sens de l'orientation.

Sachant que les Japonais ont déjà du mal avec l'anglais, le mec qui a fait ça est sûrement un génie / un adorateur de Satan / une ordure et un enfoiré de première. Je l'aime déjà.

Donc voilà, une petite balade sympa, pas transcendante mais cool, qui a permis de mettre les doigts dans la mer du Japon (hum hum), d'attendre un bus 40 min, de mettre le feu à un car de collégiennes en délire (des bouseux on vous dit), et de changer d'air, ce qui a fait un bien fou.

Pis on peut se rendre compte une fois de plus du talent des japonais pour transformer n'importe quoi en truc kawaii à deux balles.

Une personnification nippone de la mer. A moins que ce ne soit une allégorie, mais j'ai la flemme de rechercher les différences profondes.

jeudi 2 octobre 2008

Full Frontal Nud... Nawak

Une photo que j'ai envie d'envoyer au PDG de Bouygues avec la seule mention "Moins d'un an... au boulot."

Si vous avez ri, alors vous avez un sens de l'humour déplorable, et par conséquent rappelez-moi de vous mettre une beigne à notre prochaine rencontre.

Comme tout héros que je suis, en ce pays où ne pas être petit, brun, jaune et aux yeux noirs suffit à faire de vous une bête de foire, il me fallait une Nemesis - une force maléfique incarnée, qui telle un synonyme ongulé hanterait mes nuits et les emplirait de souffrances et de terreur.

De mes frustrations laborantines est donc (re)né (ce qui n'a rien à voir ni avec Céline Dion ni avec l'accent québécois) le fourbe, que dis-je, l'infâme Nicolas "Capitaine" Flam'el, l'indicible alchimiste dont l'ambition ultime est la destruction du monde ou de mon double diplôme, à moins qu'il ne fasse comme le non moins infâme Woody Allen dans "Casino Royale" et n'extermine tous les hommes sans oublier de transformer toutes les femmes en reines de beauté (pas de "citation needed", je cite déjà). Et il a intéret à se grouiller, parce qu'indicible ou pas, Raspoutine est aussi sur le coup.

Vous comprendrez que je m'y oppose. J'veux dire, il pourrait au moins partager, merde. T'es pas bath, Flamuche. Oui, je me permets quelques familiarités - les luttes sans fin, ça crée des liens.

"Oh oui ce soir tu vas prendre..."

Mais comme tout ceci n'est guère clair, et si ce Capitaine Flam'el (qui n'est vous l'aurez compris pas de notre galaxie) est vraiment totalement "evil", comme le laissent penser certains documents en ma possession, pourrait même mettre un point d'honneur à... boucler mon sujet de recherche ! Alors que je m'acharne depuis un an déjà à passer 2h par jour à la cafèt', à pas arriver avant 10h le matin, et à partir à la tombée de la nuit (soit à 15h30 en hiver...) Je n'ose imaginer l'ampleur d'un tel désastre.

Et pourtant, quand on est "evil" comme ça et qu'on se prend pour Palpatine dans un labo désert à 8h du mat' un samedi, c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres, comme disait un illustre homme qui ne me lira sûrement pas et donc ne se reconnaîtra pas non plus. Pour connaître le fin mot de l'histoire, il vous faudra continuer à lire ce ramassis de conneries, virtuelles certes, mais ça reste peu hygiénique.

La dark attitude, "c'est d'être chic dans sa manière de s'habiller" oui, mais aussi et surtout être evil jusqu'au bout des chaussettes.

Je comptais faire un post plus long, mais en fait non, parce que j'fais ce que je veux et que prrrt d'abord, donc je vais à la place faire un cliffhanger de folie !

La semaine prochaine dans "Un Grand blond chez des petits jaunes" ! Des hommes ! Des sous-vêtements ! De l'aventure aventureuse ! Des mystères mystérieux ! Des Bouddha en pierre en pierre ! Des méchants scandaleux ! Des gaijin (ptêt) ! Des super-héros super ! Des filles qui font "nyan" signées JB ! Un scénar encore plus développé ! De l'érotisme frelaté ! Encore plus de disage de merde !

Bientôt sur vos écrans, et pour 0€ par unité de temps, prix de votre accès à Internet non inclus ! Et aussi une photo absurde !

Un arbre, vu en coupe. Ces nippons sont fous.