dimanche 20 décembre 2009

And off we go...

Tadaaaaaa ! Une update ! Dingue ! Après au moins 3 semaines de flemme colossale pour mettre ça à jour.

Alors, quoi de bien nouveau ? Pas mal de trucs, ce qui ne veut par contre pas dire que ça va faire un long post. Si c'est comme les derniers et qu'à mi-chemin j'ai une flemmite aigüe, ça va vite être plié.

Donc, nous avons eu en gros la remise des diplômes à Nantes. Il a fait froid et super moche. Genre vraiment super moche, quand il pleut à l'horizontale, que t'es mouillé en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "raaaah il pleut ça va ruiner mon brushing". Diplômé, donc, malgré une cérémonie en elle-même que je n'hésiterai pas, photos à l'appui, de qualifier d'ultra ennuyeuse.

De toute façon, vu l'école de charlots...

Enfin, malgré tout, ce fut un bon week-end chez des amis, à dire et faire n'importe quoi, prendre des photos pourries mais pas assez à mon goût, mais surtout à se trimbaler un satané costard. C'est ptêt "le comble de la classe", mais c'est quand même pas vraiment aussi confortable qu'un jeau et un T-shirt défoncé et trop grand. Mais comme chuis sympa, j'vous montre quand même la photo obligatoire, celle qui fait gonfler d'émotion et de fierté la cage thoracique de ces cinquantenaires fiers de leurs enfants qui ont dorénavant "fait Centrale" pour de vrai. On se croirait à l'armée.

Et on ne reprécisera pas que si on a fait un double diplôme, c'est aussi parce que ça permettait de se barrer de Centrale en avance de phase.

Bon, arrêtons de cracher sur Centrale, c'est un peu injuste, on y a quand même appris des trucs utiles. Ensuite, donc. Hum... ah oui, je sais. J'ai donc été embauché comme garçon d'épicerie dans une... épicerie, oui, bravo le monsieur du fond qui suit, pour une durée de 3 semaines. Ce qui veut dire que je finis dans 3 jours. L'objectif - dépanner un pote, me faire des sous, et surtout occuper mon chômage qui commençait à plus qu'un peu me porter sur les nerfs. A propos de chômage, je suis toujours bloqué, ce qui est complètement génial.

Bon, là, vous l'avez pas vu, mais y'a eu un break de 2 semaines au moins pour cause de fêtes de fin d'année. J'ai été médisant en début de post, ce n'est pas la flemmite qui me terrassa, ni même la grippe A, ni même encore la grappa, mais le foie gras, et les rimes en "a", hallelujah.

Donc bon, du coup je peux encore plus broder. Hum. Fêtes de fin d'année donc. Beaucoup de vadrouille, entre Rouen, Vaison-la-Romaine, et Besançon, dans l'ensemble assez tranquille, avec plein de disage de merde et surtout beaucoup de bouffe. Beeeeaaaaauuuucouuuuup.

This post is MLE approved.

Vous retrouverez des photos de Vaison comme d'hab' sur Picasa, mais par contre, pas de photos de Besançon, ça traîne pour les récupérer. Ah, et comme je sais plus si je les ai déjà mises ici, vous trouverez aussi des photos de Paris sous la neige, parce que la neige, j'aime ça. Surtout quand je suis pas dehors, d'ailleurs.

Au 42, on préfère fêter Noël avec le Père Bigouden.

C'est vachement plus convivial, y'a de la pizza et des Pringles. Ouais, parce que le Père Bigouden (Loïc de son prénom), ce vague cousin breton du Père Noël, est aussi une grosse loque qui a la flemme de faire des crêpes et préfère comater sur un lit devant un film. Et en plus il a même pas envie de danser. Quelle loque, vraiment.

mercredi 25 novembre 2009

Vieux dicton

Enfin un vrai post avec de l'aventure en mousse !

Il ne faut jamais dire "Fontaine, je ne boirai pas de ton eau". C'est fort de cet adage reflétant une sagesse au moins aussi obscurantiste que millénaire que nous nous mîmes en route vers une maison de campagne, équivalent normand d'un bon bain et d'une bonne auberge. Et même pas besoin de lettre épistolaire de mon ami Dino pour nous motiver. Or nous il advînt que nous arrivâmes sur les coups de 2h du mat' à Fontaine, petit patelin paumé de 15 baraques à 90 km plein ouest de Paris.

L'occasion de se ressourcer, manger du bon manger acheté au supermarché Le Mutant (sisi), se faire une grosse tartiflette du feu de dieu et du chocolat chaud carrément délicieux. Enfin zoner tranquillement, bien se marrer, tout ça quoi.

Dans un autre registre, par contre, encore un semi-échec en la personne du Forum Emplois Verts, qui m'a pourri mon aprèm d'hier pour une absence de résultats franchement consternante. Et en plus il pleut, et c'est pas une coupe mulette qui va me protéger.

Dans un autre registre, j'ai perdu un peu plus foi en l'humanité pendant ce même week-end "à la campagne" quand, au détour d'une caisse enregistreuse (téma les che-trons) de Carrefour Market, je suis tombé sur une espèce de mètre-étalon de la déchéance de la jeunesse, de celles qui nous font nous exclamer du haut de nos deux décennies "on est trop vieux pour ces conneries" ou "c'était mieux avant". Cet immondice, luisant néanmoins tel un Whaïte Faï au fond d'une carrière turque, c'est ça :

Toi aussi pleure ta race, ami lecteur.

Bon, enfin, c'est pas tout ça, mais j'ai pas de choses hyper intéressantes à raconter non plus, à part que ce vendredi je descends à Nantes récupérer mon certificat provisoire d'ingénieur centralien (quelle classe). Et comme je sens que ça va être chiant, j'ai intérêt à recharger la batterie de l'iPod. Allez, deux petits courts-métrages et puis go. Ein. Zwei.

lundi 9 novembre 2009

Pretty (Wo)man

Et si j'me faisais enfler les chevilles un brin ?

Bon bon bon. Quoi de bien nouveau en ce moment ? Pas mal de trucs en fait, même si - ne rêvez pas - je n'ai toujours pas réussi à intéresser une quelconque compagnie (aussi bien industrielle que féminine, d'ailleurs).

Reprenons. Flashback !

Nous sommes la veille d'Halloween. Un vent sec et glacé souffle sur la capitale, tétanisant le simple vitrage du 42 rue St Jacques. Pour se réchauffer, quoi de mieux qu'une séance spéciale du Rocky ? Le thème, les célébrités mortes. Réfléchissons, une célébrité morte, et qui n'aurait pas froid... ce cher Jacques-Yves bien sûr !

En fait, la Calypso n'avait pas le double vitrage, j'en suis maintenant convaincu (et 19 chaises).

C'est ainsi que mon mois de novembre s'est fini sur une espèce de congrès de l'absurde réunissant dans le bon goût le plus total (vous me connaissez) Michael le grand, l'abbé Pierre "tête de con", Lolo "mate ma carrosserie" Ferrari, Marilyn Monroe, Yasser Arafat, Lady "petit pont" Di, et un employé de France Télécom. Et tout ce petit monde de se chambrer joyeusement dans l'intimité d'une salle de ciné bondée.

Le lendemain, rebelote. Enfin non, mais presque. Direction Poissy (heureusement que je ne me suis pas perdu, qui sait ce qui aurait pu se passer) pour une murder party/pendaison de crémaillère dont le but avoué n'était "que de [nous] voir dans des costumes ridicules".

Et ça a été le cas... je vous présente LauréHarl, super-héros coiffeur.

Une murder party, je le rappelle, c'est un peu comme une partie de Cluedo. Un personnage imaginaire est mort, et c'est aux joueurs de trouver le coupable, par l'obtention d'indices portant sur leurs activités le soir du meurtre. Là, en l'occurrence, c'était beaucoup de blabla, quand on arrivait à rester sérieux en face de gens qui vous obligent à danser le disco, ou font des bonds en faisant "pout-pout".

Des fois que vous vous posiez la question, c'est le roumain qui était en fait une roumaine qui a fait le coup, involontairement certes, en poussant le chef des gentils dans ses derniers retranchements quand il/elle lui a infligé sa fameuse "charrette de Bratislava", dans l'intimité et la moiteur de son laboratoire secret.

Enfin bon, après, quoi de beau ? Du calme, de la balade, des réponses négatives, enfin les machins habituels. Et là, au week-end dernier, une petite expo sur l'imagerie de la femme dans un environnement robotique (tout petit mais sympa), balade dans les passages couverts de Paris, du côté des Grands Boulevards, avec un échafaudage bonus, puis quelques photos rigolotes sur mon toit avant qu'ils ne virent les échafaudages. Ah oui, et aussi une sur le peintre Soulages, un bonhomme qui broie du noir.

Le lampadaire à 10cm du sol, ça présente pas un intérêt dingue, d'un point de vue pratique.

Bon là je pourrais ajouer que je suis allé au concert de Motörhead, mais tout le monde s'en fout, donc j'ai plus rien à dire, alors bah euh tchô les aminches.

vendredi 30 octobre 2009

Au fait...

Ça se passe de commentaires, je crois.

lundi 19 octobre 2009

La douce mélodie du chômage

-------------------------------------------------------------------------------------------------
EDIT : J'ai rajouté des photos de l'appart, ça se passe (et les suivantes).
-------------------------------------------------------------------------------------------------


Le Harl s'essaie au noir et blanc. L'oeil du photographe, tout ça.

C'est l'heure de l'update, avec une bonne semaine de retard, parce que j'avais la flemme, des trucs à régler, et des jeux PS2 à commencer/finir. Et ouais, dure vie que la vie de chômeur. En plus ces bâtards répondent jamais à mes candidatures spontanées. Faut croire que 2 diplômes Bac+5 en environnement ne sont pas les atouts idéaux pour une carrière sous le signe du développement durable. Ou alors je n'ai encore rien compris. Comment ça, on me sent aigri ?

Ou alors Centrale les a appelés et ils savent que j'aurai mon diplôme en 2010, dixit la scolarité. En attendant je dois me contenter d'une copie de certificat pourrave bicolore - gris et bleu. Joli, merci Centrale.

Bref donc quoi de beau en ces dernières semaines placées sous le signe du froid, de la musique, de l'Ikea, du God of War, etc ? L'appart du 42 commence à avoir complètement de la gueule, ça c'est bien. Racks à épices à foison, futon, estampes, et femmes à poil (vous croyiez quoi ?). Que demande le peuple ? Ah oui, des plaques qui chauffent, oui, c'est vrai. Et de pas se faire engueuler anonymement par interphone ou de croiser sa prof de physique de 3ème ou 2nde (que je déteste cordialement) dans la cage d'escalier.

Pour l'appart, je dois prendre des photos, probablement demain, donc je ferai une mini mise à jour bientôt. Pour le reste, samedi direction le salon de la photo histoire de se cultiver, voir des gens se balader avec des objectifs d'une taille tellement indécente que la seule chose qui te traverse l'esprit en le voyant c'est "compensation", et aussi pour, inspiré, faire des photos en noir et blanc sur le trajet du retour. Et oui papa, un jour ton fils sera le nouveau Cartier-Bresson. Et ce jour-là, moi aussi je serai content, car j'aurai trouvé un boulot.

Donc pour ces photos, ça se passe en galerie, évidemment. Vous trouverez aussi des vues de nuit de Paris prises par moi avec l'aide du fidèle Jérôme en la personne de son trépied portable. Ouais parce que les photos de nuit, on sait tous que c'est rarement des réussites, sinon.


A part ça deux concerts le week-end dernier. Le premier, Archive. Sympa, mais du gros foutage de gueule, parce que jouer leur dernier album, en entier, et dans l'ordre, franchement, c'est encore un coup à se que Juppé fasse la une. Mais, car il y a un "mais". Trois jours après, concert à l'Olympia de mon moi alternatif. Je ne sais pas de quelle dimension il vient, mais vu mon absence totale de talent musical, ça ne doit pas être la porte à côté. Concert donc de Porcupine Tree, groupe qui a toute mon admiration et mon respect, et pas que pour des raisons purement narcissiques.

Bref, là pour le coup, concert merveilleux à la setlist et l'acoustique parfaite, supporté par des films de Lasse Hoile toujours aussi impressionnants d'esthétique sublimée, et qui desservaient admirablement une plus qu'émouvante performance.

Y'a pas à dire, c'est quand même beau Paris.

"Prout". Ca c'est parce qu'après vous allez croire que j'écris bien, quand le lyrisme me prend. Heureusement, un pet et mes chevilles dégonflent. Je vous laisse réfléchir sur les perspectives anatomiques que cela ouvre. Mesdames et messieurs, amis de la poésie et du bon goût, bonsoir.

mardi 6 octobre 2009

Dans lequel il y a de l'érotisme disco

De l'érotisme...

En ce moment, je fais dans le culturel. Balades, expos, approfondissement des connaissances du fonctionnement interne de l'administration, etc. Et, samedi dernier, c'était la Nuit Blanche, à Paris. En gros, trois "secteurs" qui regroupaient des oeuvres d'art contemporain, ouvertes à tout public, toute la nuit ou presque. BUttes Chaumont, Luxembourg, et chaispuquoi mais on y est pas allé de toute façon.

Ni une ni deux (ni trois non plus, pour ce que ça vaut), nous nous dirigeâmes vers les Buttes Chaumont, pour voir le parc sous son meilleur jour. Ou nuit. Enfin z'avez compris. Résultat ? Bah euh... on a cru qu'on rentrerait jamais.

Nan parce qu'on était pas tout seuls, voyez ?

Mais une fois la chose faite, alors nous avons pu admirer le genre de merveilles que seul l'art contemporain sait nous délivrer - lampes de bureau sur une pelouse (bon ça c'était marrant), des parapluies rouges par centaines, des loupiotes sur le lac, des fanions de fête foraine pour une oeuvre vraiment foutagedegueulesque, des trucs dorés par terre, etc. Du franchement super bizarre, du pas original mais joli, etc.

Et notre coup de coeur à tous. Simple et assez sympa, en fait.

En vrac, on est aussi allés faire un tour dans une piscine (mais quelle idée, sérieux), à Normale Sup (bis), à la place du Panthéon déguisée en place des cons bourrés (ter), puis un coup d'oeil de loin au Luxembourg, juste histoire de dire qu'on l'avait vue, cette boule à facettes géante.


A part ça, j'ai aussi pris quelques photos de mon futur (très proche) appart, dans lequel je passe déjà d'émoustillantes journées dans la peau d'une femme de ménage dans toute la force de sa maturité. Et découvre la surpuissance des produits décapants. Parfois, le nettoyage par le vide (et les mesures extrêmes), y'a que ça de vrai. Surtout quand en plus, ça marche.

La salle de bains ce matin.

Et ce soir. Pas mal, non ?

Si avec ça, les tâches ne disparaissent pas dans une lente agonie, je sais plus quoi faire.

mardi 22 septembre 2009

Mickey Mousse

Je sais.

Ahah, y'a pas à dire, je ne me lasse pas de ces jeux de mots complètement cryptiques que personne ne comprend, ou du moins pas avant d'avoir lu le post entier. Et encore. Bref, que d'aventures mes amis ce week-end ! Du fun, de voyage, des situations embarrassantes, du spectacle, du censuré (ça doit être les burgers), des bretzels, et de la bière. Des masses, même que. Huhu.

Donc, récapitulons, comme en 1940. Et oui, les accents, c'est important en français. Vendredi soir, séance spéciale Disney au Rocky Horror. Nous avions donc une Ursula, un Jafar avec une Jasmine tatouée sur le bras, un Scar, une Clochette, un Tarzan, une Aurore, un Prince Charmant, une Blanche-Neige, et bien évidemment un Mickey (moche). Autant dire que c'était gentiment n'importe quoi, avec des blagues agréablement renouvelées, quelques plantages inévitables, beaucoup de fous rires parce que le ridicule ne tue certes pas, mais développe les zygomatiques, et dans l'ensemble une très bonne ambiance.

En même temps j'avais prévenu que c'était n'importe quoi.

Après 2h30 de sommeil, on se botte le cul et on part à Roissy, pour ensuite s'envoler à Munich, histoire d'aller visiter Gallou (ex-coloc de ma 2ème année à Nantes, pour ceux qui ne suivent pas) en ce premier week-end de la fête de la bière, l'Oktoberfest. L'aventure nous attend, le rinçage d'yeux et de gosier aussi.

Donc samedi, journée tranquille à zoner dans Munich, mais un peu en naviguant de bars en bars quand même. L'occasion de se rendre compte que voyager dans un pays dont on ne connaît pas la langue, ça donne une impression de déjà-vu. Même si là je comprends vaguement l'écrit, malgré leurs tentatives de franponais (ou la même mais avec de l'allemand) pour me faire retrouver mes marques. On se couche pas trop tard quand même, parce que le lendemain il faut se lever tôt.

Dimanche donc lever à 6h30. Ouch. En fait, il faut arriver tôt dans les tentes de l'Oktoberfest, pour être sûrs d'être assis, parce que si t'es pas assis, tu peux pas boire. Donc inévitablement, tu te retrouves à 8h du mat' debout devant une tente, juste pour pouvoir être assis et pas être venu pour rien. A midi, à cause d'une conne de serveuse, tu te fais virer alors que t'as rien fait, et donc tu décides de faire une sieste chez toi, et de finir la journée traaaaanquiiiiiillemeeeeent (non, j'ai pas attrapé l'accent suisse).

Et dans un grand souci de logique, une fois que t'es assis, tu passes ta journée debout sur les bancs.

Lundi, journée tourisme. On aurait bien aimé aller visiter Dachau, mais malheureusement, c'était fermé le lundi, donc balade dans le centre-ville, sieste dans le Englischer Garten, un très très très grand parc avec des surfers et des nudistes - non, sans rire - avant de se rentrer, faire les paquets et repartir direction la France.

Vous avez les photos en galerie, le week-end était bon, et moi je suis naze. En plus EDF m'a envoyé bouler. Donc a ciao bon dimanche. Ou mardi. Finissons par quelques photos débiles.

En sortant de l'aéroport. Si tu penses qu'il va faire caca sur la décapotable, bravo, tu as l'esprit mal placé.

L'Oktoberfest, ça se fait seul, parce qu' "avec l'alcool, t'as plus rien dans le pantalon".

Le costume bavarois masculin typique, le lederhose.

La version féminine, le dirndl. Sur cette photo se sont cachées combien de bonnes raisons d'aller en Bavière, selon vous ?

dimanche 13 septembre 2009

C'est la crise, alors ceinture !

Ceci n'est pas un appel à l'aide.

Quoi de bien nouveau en ces deux dernières semaines ? Hum, réfléchissons... une réponse négative à une offre, de la prospection qui ne débouche sur rien, des bières avec des gens, une aprèm avec mes ex-collègues du Japon, les Julien, Jérémy, Antoine, Sandra et (c'est) tout.

Et là, hier, dans la lignée des entrepôts de Pantin, balade avec le même Jérôme sur un tronçon de la Petite Ceinture, qui est pour ceux qui ne savaient pas et ont la flemme de lire Wikipédia une ancienne ligne circulaire de chemins de fer dans Paris, construite vers 1850-1860 et visant à relier les différentes gares principales entre elles. Désaffectée en 1934, certains tronçons, toute la partie ouest notamment, ont été déferrés, les autres restant simplement à l'abandon. L'occasion de se balader dans une nature verdoyante avec un côté post-apocalyptique fort sympa (oui, j'adore quand la nature reprend ses droits sur les bâtiments) et de délirer un brin.

Au passage, je me rends compte de la nullité abyssale de ce jeu de mot. Et malheureusement, je n'en ai même pas honte. Dur. Bref donc, une aprèm sous le soleil à se balader peinards, prendre plein de photos sympa malgré une nette tendance à la surexposition, et délirer, aussi. Je le redis, parce que c'est important. Et pour finir, un bon gros nanar des familles bien burné, parce que y'a pas de raison.

Pas grand-chose de phénoménal à part ça. Les histoires d'appart devraient commencer à se préciser, à défaut d'autre chose, possiblement une grosse update la semaine prochaine, et je suis plus que jamais en mesure de vérifier la justesse de l'adage "moins on se fatigue et plus on est fatigué". *yawn*

Bon, c'est pas tout ça, mais balançons quelques habituels liens de fin de post. Un truc pour se foutre de l'accent pourri de nos amis d'Inde (et pas dindes), plus en cadeau un deuxième qui nous montre des fantasmes originaux (et indiens), un moment de solitude, un parce que les enfants des fois c'est drôle, un autre parce que les enfants qui ont mal ça l'est encore plus, et un dernier de mauvais goût certes, mais fruité.

Non, y'a pas de pièges.

dimanche 30 août 2009

Balades augustines

L'homme désoeuvré contemple la calme solitude de sa vie.

Bon, comme vous le savez, je suis de retour en France, et la perspective de me trouver un travail, quoique relativement urgente, n'en reste pas moins un bon moyen de rester à faire la grasse mâtinée au lit. Bah oui, pour avoir envie de se lever aux aurores, globalement, y'a mieux.

Donc je m'occupe. En résumé, depuis mon retour, deux remplacements au Rocky (pas de photos, désolé), et deux ou trois balades avec plein de photos. Je vous renvoie donc à la galerie, hein, parce que voilà, je suis flemme.

En gros, on a dans l'ordre une virée dans les entrepôts désaffectés de Pantin, le long du canal de l'Ourcq, ce qui a permis de se marrer un peu et de voir à quoi ressemblerait un bâtiment après l'apocalypse, ou du moins une attaque de zombies carabinée. Bah ça fait du dégât, et c'est très très calme. Mais on a pris plein de zoulies photos, et ça c'est top. Et on a vu un tag de Mr. T.

Ensuite, enfin plusieurs jours après quand même, musée d'art moderne de la ville de Paris, à l'occasion d'une rétrospective Henri Cartier-Bresson, photographe que je qualifierais de "pas complètement manchot" en sus d'être pété de thunes, ce qui aide pour faire des photos au Mexique ou en Chine.

Le symbolisme est assez facile, certes, mais je l'aime vraiment beaucoup.

L'expo était fort sympathique, et nous avons eu le temps de naviguer parmi les collections permanentes, qui là nous ont laissés beaucoup plus sceptiques. En même temps ça commençait par une sculpture de la mèche de Titeuf. Du coup, l'aprèm est partie en dérapage non contrôlé de manière assez violente, à base de blagues odieuses, et de photos débiles. Moi j'aime bien.

Non, ceci n'est pas une photo à la con, c'est faux.

Et pour continuer la tradition des liens de fin de post, un peu de méchanceté catholique. De l'oral et de l'écrit. Et si vous y arrivez pas, un dessin. Oui, je sais, mais bon, au bout d'un moment, faut arrêter de taper sur les juifs. Ca attendra que j'aie vu Inglourious Basterds ^^

vendredi 14 août 2009

Chuis re-là !

Glanding at the airport...

ただいま, bande de nazes. A très vite.

lundi 3 août 2009

The End has no end (part 2 of ?)


Rien de bien neuf, encore, mon chaton. J'ai donc bien validé ma soutenance comme il fallait, c'était beau, ce qui me garantit mon diplôme. J'ai écrit ma thèse, et suis en phase de corrections, et je vais toucher du doigt l'escroquerie internationale en rédigeant un papier pour un journal scientifique. Enfin si mon sensei se décide un jour. Perso, je pense que c'est une illusion.

Bon, à part ça, aujourd'hui j'ai fait un possiblement ultime petit tour dans Harajuku, l'occasion de passer dans des rues d'1m de large et de voir des trucs bizarres dans des coins que je ne connaissais pas, mais avec une densité de salons de coiffure impressionnante.

A part ça continuons le bilan de la dernière fois, parce que y'a pas de raisons. Après deux ans au Japon, j'ai donc aussi :

-découvert des artistes géniaux (et donc pas japonais).
-vu un concert (ridicule) de Marty Friedman (qui a la classe).
-déconné avec Lilly à un moment où j'en avais besoin.
-probablement vécu les meilleurs moments de ma vie.
-goûté des alcools bizarres.
-joué au psy sur MSN.
-mangé du cartilage frit (et c'était dégueu).
-compris que j'étais toujours nul en chimie.
-fait souffrir des nippons avec du réglisse.
-fait des randonnées.

-trouvé une copine (que j'ai larguée)...
-puis trouvé la femme parfaite (qui m'a largué)...
-compris que Dr. Slump est un des meilleurs manga au monde.
-appris à reconnaître la contenance d'un bécher d'un seul coup d'oeil.
-lu de l'engrish et du franponais.
-mangé en marchant (et je les emmerde).
-étonné par mon habileté avec des baguettes, ma capacité de savoir écrire mon nom en jap, et autres conneries qu'un gogol sait faire.
-goûté plein de bières qui avaient toutes le même goût. A savoir pas très bon.
-vu tellement de trucs kawaii et/ou horribles que j'ai pas fini de les digérer.
-suscité des questions quant à la couleur de mes yeux/cheveux/peau.

-apprécié les sièges chauffants dans les trains et toilettes.
-fait des blagues d'un humour horrible et personne n'a rien dit.
-pas souvent réussi à me lever avant midi.
-regardé pas mal de séries.
-vu les pires films du monde...
-...dont certains en turc non sous-titré.
-foiré mes expériences.
-visité Munich et Oxford.
-donné des cours de français et aimé ça.
-tenu un blog pendant pas loin de 130 posts.

-compris pourquoi les SAS avaient la réputation qu'ils avaient.
-vu Wicked. En vrai. Et en jap.
-pas vu de sumo en vrai.
-pas appris à bien chanter en 2 ans de karaoké.
-admiré le manque de talent des acteurs japonais. (checke le chef cuistot)
-soumis à de fortes épreuves mon estomac comme mon foie dans des tabe/nomihôdai.
-vu des vieux monsieurs tout nus dans les onsen.
-et je vous dirai pas si ce qu'on dit sur les japonais est vrai.

Ca me paraît pas mal de finir là-dessus pour aujourd'hui. Na.

dimanche 26 juillet 2009

Le chômage c'est du pipeau.

Un lézard, à la fenêtre de mon labo. Au 6ème étage.

Rien de bien passionnant cette semaine non plus d'un point de vue personnel ou professionnel puisque boulot boulot boulot, mon sensei m'ayant prévenu complètement à l'arrache que je devais rendre ma thèse pour vendredi dernier, mais ça tout le monde le sait déjà. Du coup bah maintenantj'ai fini et suis peinard tant qu'on lui explique pas que mes graphes sont pourris. Et je m'emmerde un brin, disons-le franchement. Et ça tout le monde s'en tape. Bref. J'ai 1688 Roms de jeux SNes pour m'occuper (récupérées au labo, puisqu'on vous dit que ce sont des travailleurs acharnés). Pis sinon j'ai dessiné quelques conneries.

Donc. Chômage, oui, car c'est bientôt mon tour. Au Japon, le chômage est quasi inexistant. Cette info a pour seul fondement mes cours de géo de collège, puisque j'ai la flemme de vérifier. Mais passons. Alors la grande question qu'on se pose, au collège, forcément, c'est "waaaaah mais comment ils font ?". Enfin techniquement, c'est plutôt "ouais, et ?", parce que le chômdu on s'en fout quand on a pas 15 ans. Et là, je t'apporte la réponse.

Ils sont japonais.

C'est tout. Pourquoi ? Parce qu'au Japon, on a la culture du travail. Que tu aimes ou pas ton boulot, l'entreprise, c'est ta vie. Tu cherches à t'intégrer à quelque chose qui te dépasse. T'es japonais, t'es corporate. D'aucuns diraient que tu es un pur produit. Il y a quelques dizaines d'années, personne ne changeait de travail et se faire virer était le déshonneur suprême. C'est très probablement moins vrai maintenant, mais il reste le fait que même si tu démissionnes, ou te fais virer, ou quoi, tu es japonais.

I AM THE LAW ! (thou shalt not paaaaaass !)

Le jap, au plus profond de lui, c'est un mouton docile. On lui donne des règles, il les suit. Sauf, curieusement, celle qui interdit de réserver des sièges à la cantine et je les hais pour ça, mais c'est anecdotique. Donc. Un Français, tu lui dis "prends cette pancarte, pose-toi au carrefour, en plein cagnard, et attends 17h", à moins d'avoir le choix entre ça et massacrer du Aznavour dans le métro, il t'envoie gentiment te faire mettre. Probablement en ces termes, d'ailleurs. Un japonais, bah il s'en fout. Ou plutôt, il te dira rien.

Du coup, tu trouves des vieux de 70 ans à nettoyer les chiottes de la fac, à faire la circulation, à être employé de nuit au convini (comme ça ils sont déjà levés à 4h du mat' pour préparer les bentô des nenfants), etc. Et aussi, pour tous les âges, une panoplie de boulot pourris, allant de crieur à agent de circulation (et ils ont vraiment l'air de se faire chier) aux trois sus-cités.

Donc le Japon, y'a pas de chômage, mais qu'est-ce qu'il y a comme boulots moisis !


Au passage, vous remarquerez que le gouvernement japonais est tellement fan de Star Wars que le sabre laser est obligatoire dès lors qu'on fait la circulation.

lundi 20 juillet 2009

The End has no end (part 1 of ?)

Bon, j'ai 4 mois pour trouver deux cruches pluri-ethniques.

Et ça commence très fort, par un titre de blog destiné à complètement vous paumer, ahahahaha.

Sous couvert d'une référence un peu plus originale sur la fin prochaine de mon séjour ici que le désormais éculé "ah tiens ça va se finir alors si je mettais les Doors ?", je vous livre un peu de réchauffé. Non pas réchauffé parce que je me copie-colle, non, réchauffé parce que j'ai écrit ce qui suit il y a déjà quelques temps, et que comme là j'ai pas trop le temps bah pouf je vous le mets. Et donc je me copie-colle, et arrive à me contredire en l'espace de trois lignes. Magistrale, cette intro, dites-moi. Avec une thèse de minimum 50 pages à pondre, va falloir faire gaffe.

Au passage, j'annonce que je vais vous paumer, parce que ce post est la première partie d'un tout beaucoup plus long. Posterai-je la suite ou non, et si oui, en combien de parties, autant de question que tu te poses, lecteur, inconscient du sadisme total qui anime celui qui présentement te tient par les couilles. Moi, donc, pour les 3 péquenauds (j'ai pas dit "dijonnais") du fond qui n'auraient pas compris.

Bref, faites place à mon ramassis de conneries (oui c'est bien lui) qui sent le sapin.

Après 2 ans au Japon, il est temps de dresser le bilan. J'ai donc:

-recommencé à dessiner régulièrement.
-pollué la Terre pour toute une vie avec 4 Paris-Tokyo A/R.
-pu devenir un gros fan du Rocky.
-fait de la calligraphie.
-fait de l'ikebana.
-mangé gratos un paquet de fois.
-vu des feux d'artifice en forme de smileys.
-vu des japonais tout nus dans un onsen.
-apprécié la politesse japonaise.
-apprécié aussi les tremblements de terre.
-me suis dit un nombre incalculable de fois que j'étais dans un pays de dangereux malades.
-été tassé dans un métro bondé par des sadiques payés pour.
-perdu trop d'heures de ma vie entre Hiyoshi et Narita.
-gagné deux diplômes (enfin c'est en attente mais ça devrait rouler).
-haï la Poste qui s'est amusée à paumer 50% de mes colis pour la France.

-porté des talons aiguilles.
-eu envie de tuer pour que la musique de "Ponyo" s'arrête.
-fait 6 présentations de recherches aussi inintéressantes qu'inutiles.
-vu les Eiriksdottir en concert avant qu'ils ne soient des stars mondiales, ou inscrits aux alcooliques anonymes.
-enrichi considérablement le MacDo.
-profité de Burger King (ahahahah merci l'exil).
-maudit les jingles du Yodobashi Camera, d'Origin Bentô et du 99.
-vaguement assimilé les règles du base-ball.
-vu des temples, mais alors plein.
-vu le Grand Bouddha de Kamakura au moins 6 fois.
-monté le Mont Fuji.
-réussi à aller au Fuji Q alors que toutes les attractions étaient fermées. C'était chiant.
-apprécié l'ambiance du "Café de Copain" avec Lilly et Arielle.
-chanté (mal) en karaoke.
-refait Secret Of Mana, Alundra, Symphony of the Night et tant d'autres...

-mangé des kebabs japonais.
-rattrapé un manque de culture ciné et musicale.
-(pas) sauvé le monde.
-participé à une émission de télé.
-mangé japonais.
-manqué de pain et de saucisson.
-compris ce que "ne pas tenir l'alcool" signifiait (sacrés japonais).
-pas assez voyagé.
-bien assez jambonné.
-gagné et perdu des amis.
-hésité à taper mon sensei. Plusieurs fois.
-déprimé.
-passé beaucoup de temps à la cafèt', La Poire, gloire à elle.
-pu me baigner dans le Pacifique (enfin presque, affaire à suivre).
-perdu 500Go de données.

La suite au prochain épisode, ou pas, ça dépendra de mon humeur, nananère-euh.

lundi 13 juillet 2009

De natura rigolum

Et oui, c'est déjà l'heure d'une update qui s'annonce aussi mince que les précédentes et donc va récolter aussi peu de commentaires.

A l'heure du 14 juillet, qui ne sera pas chômé de ce côté-ci de l'Axe du Mal, où vous, français, allez polluer le littoral histoire de brunir un peu au soleil, enfin si vous passez entre les marées noires, hein, et bah nous, ici, on bosse. Encore et toujours. Enfin on bosse quoi. J'ai des remords à être plus hypocrite que "on bosse". Navré.

Bref, donc, rien de bien palpitant cette semaine, je l'ai passée à polir de la vaseline séchée avec du papier de verre (dans les grandes lignes), pour des résultats vaguement douteux obtenus aujourd'hui. L'occasion de me taper 1h30 de train pour aller sur un autre campus pour faire des expériences, et pousser toujours plus loin l'intégration culturelle. L'étape du jour, les tatanes de labo.


Pour info, l'idée c'est de pas pourrir le sol du labo. C'est louable. Donc à l'entrée de la pièce, on se déchausse, et on enfile des chaussons. Moches. Et en plastique. Néanmoins, et c'est là que le bon sens japonais prend tout son sens, en général tu ne les quittes plus de la journée. Notamment pour aller chercher ton café au bout du couloir - qui lui est arpenté par plein de gens aux semelles dégueulasses - ou même aller faire ton petit caca (Jérémy je pense à toi), et puis bon les toilettes des hommes ouais hein on s'est compris.

Heureusement, Apple a une fois de plus exprimé son intérêt pour le marché japonais, et, après le carton de l'iPhone, s'est penché sur cette problématique hygiénique d'importance, et a décidé de se lancer dans la commercialisation de PQ.

Ouais, "tout ça pour ça".

En même temps, reprochez-moi ce que vous voulez, mais quand le Français moyen se retrouve en plein Shibuya, qu'il tombe sur un Burger King, et donc s'y précipite comme Cortez sur l'Eldorado (enfin s'il l'avait trouvé), et que là, dans ce sacro-saint disparu depuis des dizaines d'années de sa chère patrie, notre nouveau croisé tombe sur des panneaux comme celui qui suit, franchement, bon, on me pardonnera mon humour bas de gamme. T'en foutrai des "my way", moi...

En plus je suis sûr que les Japs ça les fait pas rire.

Par contre, des trucs qui les font marrer, les Japs, y'en a plein. Et c'est pas vraiment de l'humour évolué. Allez hop, et si on faisait des prises électriques en forme de smileys ? Si on dessinait Obama sur des gâteaux ? Si on mettait des gilets de sécurité aux agents de la circulation qui arborent fièrement la mention "Trust" (sic), histoire que les Français aient envie de leur faire perdre leur sang-froid (ou alors je suis juste irrécupérable) ?

J'veux dire, ces mecs sont pas comme nous. Ils te collent dans les toilettes des panneaux d'un sérieux incroyable te déclamant de ne pas jeter "any foreign object" dans la cuvette, ce qui revient à dire que les chiottes aussi ont leur carte du parti ultra-nationaliste, ou encore ça:

"Si vous vous sentez pas bien parce que vous avez bu trop d'alcool, vomissez, vous irez mieux" (sisi)

Bah eux, ils rigolent pas quand ils voient ça. Moi mes zygomatiques explosent. Ou un truc comme ça mais dit plus élégamment par Desproges.

Allez, on se quitte sur une prise électrique qui se fait seppuku.

lundi 6 juillet 2009

Prout*

Alors, cette semaine, du vide, oui, mais du vide de mauvais goût. Je ferai une update un peu plus poussée la semaine prochaine, sûrement, mais bon, en attendant, je vous laisse avec une image des plus confondantes. Vous savez déjà que le Japon, c'est peut-être le pays où il fait jour en premier, mais c'est aussi un pays complètement à la ramasse sur l'actu, notamment par le biais de sorties ciné "mondiales" 6 mois après le dernier des favelas de Rio.

Et bah là, bam, l'exception qui confirme la règle, et je vous cloue le bec. Une semaine, qu'il leur aura fallu, depuis la mort de Bambi le King of Poop.

Des donzelles prépubères, dans un jardin avec un château copyright Disneyland-carton-pâte, et la mention "Welcome to the Michael World".

Allez Michael, dans une prochaine vie tu te convertiras à l'Islam, et t'en auras pas 8 mais 72...


*Et ouais, un post de mauvais goût construit sur du vent, c'est un prout. Imparable, non ?

lundi 29 juin 2009

Monsters Inc.

Bon, pas d'update la semaine dernière, je n'avais rien à dire, mais alors vraiment que dalle. Du coup, je me rattrape en en faisant une cette semaine. J'écris ça à la dégage, alors je ne sais pas si ce sera une petite ou une grosse update, mais on verra.

Bref. J'ai il me semble déjà écrit plusieurs fois que les Japonais étaient des adeptes du recyclage. Dans le même post, je donnais des exemples d'attitude totalement contraire. J'en ai deux nouveaux. Un gars du labo fait un "éco-poster" disant qu'il ne faut pas mettre la clim à moins de 28°C sinon bobo la Terre. La clim du labo est entre 23 et 25...

L'autre exemple, c'est celui-là.

Cette chose que yabon n'd'dans, c'est un katsudon. Ca n'a rien à voir avec les tempura, mais je m'égare. Tel que vous le voyez, cette bonne nourriture est intacte, intouchée, pure, et une catastrophe écologique. Pourquoi ? Parce qu'en gros, y'a plein de trucs qui te rendent le service agréable (je vous ai déjà dit que le pays était une société de services ?) mais qui ne servent à rien. Du tout.

Un indice.

Y'a plein de plastoc. Autant que pour faire un ou deux rois de la pop. Franchement, à quoi elle sert cette putain de fausse algue verte ? Ca se mange pas, ça retient rien. Inutile. Le petit papier qui retient le gingembre ? On s'en fout, soit tu vas le manger (le gingembre) et donc le mélanger à ta bouffe, soit le jeter, mais dans tous les cas même si tu dois trier ça va pas être bien dur, et se servir du plastique pour jeter plus facilement le gingembre c'est dégueu, ce plastique a été dans la bouffe, et donc est gras.

Bon, le couvercle, ok. Le sac plastique pour porter tout ça, très optionnel, on a des mains (bon ok, ils connaissent pas Les Nuls). Et ces putain de waribashi, les baguettes en plas- mais surtout en toc, qui ne servent à rien parce que tout le monde a des baguettes chez soi, des vraies qui se lavent, et souvent aussi sur le lieu de travail. Baguettes elles-mêmes emballées dans du papier hein.

Détail drôle, par contre t'as pas de serviette. Genre jamais. Même dans les restos c'est pas systématique. Démerde-toi pour manger un truc gras sans te salir. Ca doit être parce que c'est pas écolo qu'ils en donnent pas. Après on s'étonne qu'on préfère le MacDo... pays de crades.

Voilà. Autre truc qui m'éneeeeeeeerve dans ce pays, c'est le comportement anarchique des gens. On roule à gauche, soit. On serre à gauche sur les escalators, soit. Mais pourquoi dès qu'on est sur un trottoir, ça y est, les gens font n'imp' ? Si sur un trottoir ici tu serres à gauche, à tous les coups tu te manges les gens qui viennent en face. Ca le ferait qu'avec les étrangers, ok, mais non, ils font n'importe quoi ces Japs. D'accord, c'est pareil en France. Mais depuis quand en France on a la moindre prétention de respecter des règles hein ? C'est pas forcément mieux, certes, mais même au bout de 2 ans, je continue à manquer de percuter plus d'une personne sur 5 parce que ces gogols se mettent un coup à droite, un coup à gauche. Et ça me rend malade.

Et c'est pas de coller des statues de Mickey sur les trottoirs qui va me calmer. Une de Bambi par contre, hin hin hin.

Pour finir, j'avais parlé de faire un post sur les yôkai, il y a longtemps. Pour faire simple, un yôkai est un monstre japonais. Attention, Hiro-hito et Oda Nobunaga sont dans une catégorie à part. Il n'y a visiblement pas plus de restriction que ça sur la définition, de la même manière qu'on peut classer par exemple un fantôme dans la catégorie des monstres.

L'idée n'est pas de tous les lister, parce que j'ai la flemme et que ça ferait chier tout le monde, mais plus de donner quelques exemples de monstres bien rigolos typiques du Japon.

Commençons avec les hitotsume-kozô. Littéralement, cela signifie "enfant cyclope". Ca veut dire ce que ça veut dire. Dotés d'un oeil énorme et donc unique, ainsi que d'une grande langue, ce sont souvent des petits enfants en habits de moine bouddhique. Ils sont réputés pour être assez inoffensifs.

Enfin en même temps ils foutent déjà un peu les jetons. Mais j'aime bien.

Les noppera-bô. Eux, inversement, ce sont des humains qui, pour te foutrent les jetons, font disparaître tous les traits de leur visage, jusqu'à ne plus laisser qu'une étendue de peau parfaitement lisse. Ouuuuh, scary...

Les tsukumogami sont ceux dérivés des objets, et dont j'ai déjà parlés.

Les bakemono ou obake sont des êtres qui se métamorphosent. Alors là les exemples sont légion, entre le renard, les chats, les tanuki, etc. Chose marrante, dans le folklore moderne, les manga quoi, ces animaux utilisent souvent une technique bidon pour se transformer, à base de "je me colle une feuille sur le crâne, fais un salto arrière et pof métamorphose". Gregor Samsa devait pas avoir beaucoup de papier chez lui ou être nul en gym...

Un tanuki métamorphosé.

Les kodama, démocratisés par Mononoke Hime, sont les esprits des arbres.

Les hone-onna, femmes-squelettes, dont le rôle est celui des succubes de chez nous.

Les kappa, généralement des monstres des rivières, dotés d'une carapace de tortue, un bec de canard, une peau verte, des pieds et mains palmés, et un air très ridicule qui les fait ressembler à des ornythorinques malades. Ils ont aussi un creux au sommet du crâne, rempli d'eau, qui leur donne force et vitalité. Vaincre un kappa se résume à vider cette eau. Le truc ? Un kappa est poli, faites une révérence, il vous la rendra, même si ça lui fait perdre son eau. Le dahu local quoi...

Les oni sont nos ogres. En gros, hein. C'est des gros machins plein de muscles qui foutent les jetons même s'ils s'amusent à se balader en pagne, et euh bah voilà quoi.

Ceci n'est pas un yôkai. Ou alors un très laid.

Enfin bref, voilà, y'en a plein, ils sont terribles, et y'a plein de photos . Moi j'trouve que nos fantômes sont pourraves à côté de ça.