samedi 19 janvier 2008

L'île du docteur Hamtarô

Qu'est-ce ? Un restau ? Quel suspense insoutenable !

Bien, je zappe la semaine qui m'a comme d'hab' en ce moment livré un contenu des plus palpitants à base de révisions de DS et d'écriture de rapports et me concentre sur ce week-end. Enfin, samedi, puisqu'il ne m'est encore rien arrivé de palpitant demain. Si vous avez ri, c'est que vous êtes moins claqués que moi (et moins à claquer, sûrement aussi, bien que peu aient le bras assez long pour m'en mettre une).

Bref, je digresse ("graisse") et je ne parle pas de l'essentiel. Samedi, aujourd'hui donc, lever pour 9h30, pour aller dans un restaurant français à Enoshima, avec la compagnie de quelques dames du Nihongo Club. J'ai pu me rendre compte de plusieurs choses : dès que tu quittes Tokyo, que tu ailles à 300km ou 25, t'en as pour 2h de trajet; 9h30 le samedi matin, c'est dur; et enfin qu'à Enoshima, on n'a pas le droit de fumer ses planches de surf, c'est pas bien.

C'a l'air d'aller chercher loin, si on en juge par la tartine de texte en-dessous.

A part ça, Enoshima, c'est pas super loin de Tokyo en distance pure, et comme son nom l'indique pour qui parle japonais, c'est une île. Et ouais, "shima", ça veut dire "île". Ouf, non ? Y'a quoi à y voir ? Baaaaaah disons qu'à part me dire que y'a des temples, on n'a pas trop été foutu de me renseigner, ce qui n'a pas manqué de me faire demander ce que je foutais là pendant une bonne partie de la journée. Enfin, j'étais venu pour bouffer, en même temps.

Au menu du restaurant "L'Esprit Français" (tenu par une taulière qui parle français, et ça c'est pas qu'un peu la classe), nous avions (attention, c'est de la cuisine jolie mais qui nourrit pas) :

- Assortiment de machins en entrée : un bout de jambon, demi-rondelle de tomate, bout de ouiche aux légumes, etc.
- Soupe aux champignons (ouééééé)
- Poulet avec risotto et légumes, en dose homéopathique mais qui fait plaisir
- Salade de (bouts de) fruits et (bout de) tarte aux noix ou amandes
- Thé

En gros, peu à manger dans l'absolu, mais au moins on avait l'impression d'être des "special guests", et on a pu passer 2h30 à table sans qu'on ait l'impression de gêner tout le monde en mettant plus de 15 secondes à expédier son repas.

De plus et détail notable, pour la première fois depuis notre arrivée, on a eu du pain au restau. Et la vache, ça nous avait manqué, mais d'une force...

La preuve, Sandra est trop contente !

Après ce fort gentillet repas, des adieux larmoyants et mille promesses de revenir pour un gros barbeuc' (excusez si je romance un peu...), nous nous mîmes en route vers Enoshima, le restau en étant un poil éloigné. Enoshima, on y accède par un petit pont. Des faucons vous volent au-dessus de la tête, ce qui est ma foi peu rassurant vu le gabarit du bestiau (et ça doit pas pardonner s'ils te défèquent dessus, mais généralement c'est pas pour ça qu'on demande de s'en méfier), mais après une vaillante traversée, on arrive en bas d'une petite rue pentue bordée de commerces. Y'a d'autres rues et d'autres trucs à voir, mais nous on n'a fait que ça et on est allés au temple qui clôturait ladite rue.

Le "panorama sympa" mentionné ci-après.

Ce temple offrait un panorama sympa, en plus de quelques activités cool comme essayer de faire flotter des pièces de 1 yen sur un étang, probablement pour apporter bonheur et chaispasquoi. Paul et moi, dans une envie de démontrer la supériorité du capitalisme occidental sur ces impérialistes ancrés dans leurs traditions avons fait flotter ça, ce qui vous me l'accorderez je l'espère, a 100 fois plus de gueule.

Bah ouais, on en est fiers. Par contre on n'avait pas de japonaises en délire à nos pieds, ce qui nous a déçus.

J'oublie au passage de mentionner l'achat d'un bonnet Hamtarô par Paul, qui a été un peu notre running-gag perso de l'après-midi, et accessoirement lui a valu le surnom de "Ham-chan" par les dames du Nihongo Club, qui savent aussi vanner quand il faut.

En revenant, on s'est arrêtés "pour visiter" dans un café, qui avait la particularité de présenter un ours en peluche en uniforme de garde royal britannique à l'entrée, un nain de jardin qui s'est vite vu affublé d'un bonnet Hamtarô "for the record" (voir les photos...), un ours polaire qui joue du piano (vrai piano, mais faux ours), et bien sûr, en guest-star :

Joël Robuchon accompagne à la gratte !

Puis rentré pépère, récurage de salle de bains, dodo dans un bain chaud, manger au MacDo parce que flemme de faire les tomates farcies initialement prévues, et là rédaction de post. Demain, probablement achat de bouquins en anglais et A/R à Akihabara pour ramener les trucs pour Chakkra. Si je trouve.

Ham-chaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Quelle bande de blaireaux, ces japs! C'est pas si compliqué que ça de faire flotter une p'tain de pièce de 1 franc...

C'est quoi le Nihongo club?

Jibi a dit…

Le titre du message m'a bien fait marrer. Si tu vois une neko maid à Akihabara, n'oublie pas de prendre une photo souvenir pour moi !

Momo a dit…

J'ai peut-etre loupe une episode, mais je suis aussi intrigue au plus haut point par "les filles du Nihongo Club"...

Harl a dit…

Bah le Nihongo Club c'est une espèce d'assoce à laquelle je vais le jeudi aprèm, constitué en gros de mamies japonaises qui viennet discuter avec nous.

L'objectif premier est de nous faire parler japonais. Mais comme elles sont super sympa, elles nous indiquent toujours des endroits sympas à voir dans Tokyo ou nous proposent des virées comme celle-là.

Et c'est d'là balle.

Anonyme a dit…

Bah t'es mal barré, mon petit Harl...

Momo a dit…

Non, tu veux dire que tous les jeudis aprem, tu vas discuter avec les mamies japonaises qui se sentent seules dans la maison de retraite du coin ?
Je suis fier de toi, je ne te croyais pas aussi bon...