dimanche 20 décembre 2009

And off we go...

Tadaaaaaa ! Une update ! Dingue ! Après au moins 3 semaines de flemme colossale pour mettre ça à jour.

Alors, quoi de bien nouveau ? Pas mal de trucs, ce qui ne veut par contre pas dire que ça va faire un long post. Si c'est comme les derniers et qu'à mi-chemin j'ai une flemmite aigüe, ça va vite être plié.

Donc, nous avons eu en gros la remise des diplômes à Nantes. Il a fait froid et super moche. Genre vraiment super moche, quand il pleut à l'horizontale, que t'es mouillé en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "raaaah il pleut ça va ruiner mon brushing". Diplômé, donc, malgré une cérémonie en elle-même que je n'hésiterai pas, photos à l'appui, de qualifier d'ultra ennuyeuse.

De toute façon, vu l'école de charlots...

Enfin, malgré tout, ce fut un bon week-end chez des amis, à dire et faire n'importe quoi, prendre des photos pourries mais pas assez à mon goût, mais surtout à se trimbaler un satané costard. C'est ptêt "le comble de la classe", mais c'est quand même pas vraiment aussi confortable qu'un jeau et un T-shirt défoncé et trop grand. Mais comme chuis sympa, j'vous montre quand même la photo obligatoire, celle qui fait gonfler d'émotion et de fierté la cage thoracique de ces cinquantenaires fiers de leurs enfants qui ont dorénavant "fait Centrale" pour de vrai. On se croirait à l'armée.

Et on ne reprécisera pas que si on a fait un double diplôme, c'est aussi parce que ça permettait de se barrer de Centrale en avance de phase.

Bon, arrêtons de cracher sur Centrale, c'est un peu injuste, on y a quand même appris des trucs utiles. Ensuite, donc. Hum... ah oui, je sais. J'ai donc été embauché comme garçon d'épicerie dans une... épicerie, oui, bravo le monsieur du fond qui suit, pour une durée de 3 semaines. Ce qui veut dire que je finis dans 3 jours. L'objectif - dépanner un pote, me faire des sous, et surtout occuper mon chômage qui commençait à plus qu'un peu me porter sur les nerfs. A propos de chômage, je suis toujours bloqué, ce qui est complètement génial.

Bon, là, vous l'avez pas vu, mais y'a eu un break de 2 semaines au moins pour cause de fêtes de fin d'année. J'ai été médisant en début de post, ce n'est pas la flemmite qui me terrassa, ni même la grippe A, ni même encore la grappa, mais le foie gras, et les rimes en "a", hallelujah.

Donc bon, du coup je peux encore plus broder. Hum. Fêtes de fin d'année donc. Beaucoup de vadrouille, entre Rouen, Vaison-la-Romaine, et Besançon, dans l'ensemble assez tranquille, avec plein de disage de merde et surtout beaucoup de bouffe. Beeeeaaaaauuuucouuuuup.

This post is MLE approved.

Vous retrouverez des photos de Vaison comme d'hab' sur Picasa, mais par contre, pas de photos de Besançon, ça traîne pour les récupérer. Ah, et comme je sais plus si je les ai déjà mises ici, vous trouverez aussi des photos de Paris sous la neige, parce que la neige, j'aime ça. Surtout quand je suis pas dehors, d'ailleurs.

Au 42, on préfère fêter Noël avec le Père Bigouden.

C'est vachement plus convivial, y'a de la pizza et des Pringles. Ouais, parce que le Père Bigouden (Loïc de son prénom), ce vague cousin breton du Père Noël, est aussi une grosse loque qui a la flemme de faire des crêpes et préfère comater sur un lit devant un film. Et en plus il a même pas envie de danser. Quelle loque, vraiment.

mercredi 25 novembre 2009

Vieux dicton

Enfin un vrai post avec de l'aventure en mousse !

Il ne faut jamais dire "Fontaine, je ne boirai pas de ton eau". C'est fort de cet adage reflétant une sagesse au moins aussi obscurantiste que millénaire que nous nous mîmes en route vers une maison de campagne, équivalent normand d'un bon bain et d'une bonne auberge. Et même pas besoin de lettre épistolaire de mon ami Dino pour nous motiver. Or nous il advînt que nous arrivâmes sur les coups de 2h du mat' à Fontaine, petit patelin paumé de 15 baraques à 90 km plein ouest de Paris.

L'occasion de se ressourcer, manger du bon manger acheté au supermarché Le Mutant (sisi), se faire une grosse tartiflette du feu de dieu et du chocolat chaud carrément délicieux. Enfin zoner tranquillement, bien se marrer, tout ça quoi.

Dans un autre registre, par contre, encore un semi-échec en la personne du Forum Emplois Verts, qui m'a pourri mon aprèm d'hier pour une absence de résultats franchement consternante. Et en plus il pleut, et c'est pas une coupe mulette qui va me protéger.

Dans un autre registre, j'ai perdu un peu plus foi en l'humanité pendant ce même week-end "à la campagne" quand, au détour d'une caisse enregistreuse (téma les che-trons) de Carrefour Market, je suis tombé sur une espèce de mètre-étalon de la déchéance de la jeunesse, de celles qui nous font nous exclamer du haut de nos deux décennies "on est trop vieux pour ces conneries" ou "c'était mieux avant". Cet immondice, luisant néanmoins tel un Whaïte Faï au fond d'une carrière turque, c'est ça :

Toi aussi pleure ta race, ami lecteur.

Bon, enfin, c'est pas tout ça, mais j'ai pas de choses hyper intéressantes à raconter non plus, à part que ce vendredi je descends à Nantes récupérer mon certificat provisoire d'ingénieur centralien (quelle classe). Et comme je sens que ça va être chiant, j'ai intérêt à recharger la batterie de l'iPod. Allez, deux petits courts-métrages et puis go. Ein. Zwei.

lundi 9 novembre 2009

Pretty (Wo)man

Et si j'me faisais enfler les chevilles un brin ?

Bon bon bon. Quoi de bien nouveau en ce moment ? Pas mal de trucs en fait, même si - ne rêvez pas - je n'ai toujours pas réussi à intéresser une quelconque compagnie (aussi bien industrielle que féminine, d'ailleurs).

Reprenons. Flashback !

Nous sommes la veille d'Halloween. Un vent sec et glacé souffle sur la capitale, tétanisant le simple vitrage du 42 rue St Jacques. Pour se réchauffer, quoi de mieux qu'une séance spéciale du Rocky ? Le thème, les célébrités mortes. Réfléchissons, une célébrité morte, et qui n'aurait pas froid... ce cher Jacques-Yves bien sûr !

En fait, la Calypso n'avait pas le double vitrage, j'en suis maintenant convaincu (et 19 chaises).

C'est ainsi que mon mois de novembre s'est fini sur une espèce de congrès de l'absurde réunissant dans le bon goût le plus total (vous me connaissez) Michael le grand, l'abbé Pierre "tête de con", Lolo "mate ma carrosserie" Ferrari, Marilyn Monroe, Yasser Arafat, Lady "petit pont" Di, et un employé de France Télécom. Et tout ce petit monde de se chambrer joyeusement dans l'intimité d'une salle de ciné bondée.

Le lendemain, rebelote. Enfin non, mais presque. Direction Poissy (heureusement que je ne me suis pas perdu, qui sait ce qui aurait pu se passer) pour une murder party/pendaison de crémaillère dont le but avoué n'était "que de [nous] voir dans des costumes ridicules".

Et ça a été le cas... je vous présente LauréHarl, super-héros coiffeur.

Une murder party, je le rappelle, c'est un peu comme une partie de Cluedo. Un personnage imaginaire est mort, et c'est aux joueurs de trouver le coupable, par l'obtention d'indices portant sur leurs activités le soir du meurtre. Là, en l'occurrence, c'était beaucoup de blabla, quand on arrivait à rester sérieux en face de gens qui vous obligent à danser le disco, ou font des bonds en faisant "pout-pout".

Des fois que vous vous posiez la question, c'est le roumain qui était en fait une roumaine qui a fait le coup, involontairement certes, en poussant le chef des gentils dans ses derniers retranchements quand il/elle lui a infligé sa fameuse "charrette de Bratislava", dans l'intimité et la moiteur de son laboratoire secret.

Enfin bon, après, quoi de beau ? Du calme, de la balade, des réponses négatives, enfin les machins habituels. Et là, au week-end dernier, une petite expo sur l'imagerie de la femme dans un environnement robotique (tout petit mais sympa), balade dans les passages couverts de Paris, du côté des Grands Boulevards, avec un échafaudage bonus, puis quelques photos rigolotes sur mon toit avant qu'ils ne virent les échafaudages. Ah oui, et aussi une sur le peintre Soulages, un bonhomme qui broie du noir.

Le lampadaire à 10cm du sol, ça présente pas un intérêt dingue, d'un point de vue pratique.

Bon là je pourrais ajouer que je suis allé au concert de Motörhead, mais tout le monde s'en fout, donc j'ai plus rien à dire, alors bah euh tchô les aminches.

vendredi 30 octobre 2009

Au fait...

Ça se passe de commentaires, je crois.

lundi 19 octobre 2009

La douce mélodie du chômage

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EDIT : J'ai rajouté des photos de l'appart, ça se passe (et les suivantes).
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Le Harl s'essaie au noir et blanc. L'oeil du photographe, tout ça.

C'est l'heure de l'update, avec une bonne semaine de retard, parce que j'avais la flemme, des trucs à régler, et des jeux PS2 à commencer/finir. Et ouais, dure vie que la vie de chômeur. En plus ces bâtards répondent jamais à mes candidatures spontanées. Faut croire que 2 diplômes Bac+5 en environnement ne sont pas les atouts idéaux pour une carrière sous le signe du développement durable. Ou alors je n'ai encore rien compris. Comment ça, on me sent aigri ?

Ou alors Centrale les a appelés et ils savent que j'aurai mon diplôme en 2010, dixit la scolarité. En attendant je dois me contenter d'une copie de certificat pourrave bicolore - gris et bleu. Joli, merci Centrale.

Bref donc quoi de beau en ces dernières semaines placées sous le signe du froid, de la musique, de l'Ikea, du God of War, etc ? L'appart du 42 commence à avoir complètement de la gueule, ça c'est bien. Racks à épices à foison, futon, estampes, et femmes à poil (vous croyiez quoi ?). Que demande le peuple ? Ah oui, des plaques qui chauffent, oui, c'est vrai. Et de pas se faire engueuler anonymement par interphone ou de croiser sa prof de physique de 3ème ou 2nde (que je déteste cordialement) dans la cage d'escalier.

Pour l'appart, je dois prendre des photos, probablement demain, donc je ferai une mini mise à jour bientôt. Pour le reste, samedi direction le salon de la photo histoire de se cultiver, voir des gens se balader avec des objectifs d'une taille tellement indécente que la seule chose qui te traverse l'esprit en le voyant c'est "compensation", et aussi pour, inspiré, faire des photos en noir et blanc sur le trajet du retour. Et oui papa, un jour ton fils sera le nouveau Cartier-Bresson. Et ce jour-là, moi aussi je serai content, car j'aurai trouvé un boulot.

Donc pour ces photos, ça se passe en galerie, évidemment. Vous trouverez aussi des vues de nuit de Paris prises par moi avec l'aide du fidèle Jérôme en la personne de son trépied portable. Ouais parce que les photos de nuit, on sait tous que c'est rarement des réussites, sinon.


A part ça deux concerts le week-end dernier. Le premier, Archive. Sympa, mais du gros foutage de gueule, parce que jouer leur dernier album, en entier, et dans l'ordre, franchement, c'est encore un coup à se que Juppé fasse la une. Mais, car il y a un "mais". Trois jours après, concert à l'Olympia de mon moi alternatif. Je ne sais pas de quelle dimension il vient, mais vu mon absence totale de talent musical, ça ne doit pas être la porte à côté. Concert donc de Porcupine Tree, groupe qui a toute mon admiration et mon respect, et pas que pour des raisons purement narcissiques.

Bref, là pour le coup, concert merveilleux à la setlist et l'acoustique parfaite, supporté par des films de Lasse Hoile toujours aussi impressionnants d'esthétique sublimée, et qui desservaient admirablement une plus qu'émouvante performance.

Y'a pas à dire, c'est quand même beau Paris.

"Prout". Ca c'est parce qu'après vous allez croire que j'écris bien, quand le lyrisme me prend. Heureusement, un pet et mes chevilles dégonflent. Je vous laisse réfléchir sur les perspectives anatomiques que cela ouvre. Mesdames et messieurs, amis de la poésie et du bon goût, bonsoir.

mardi 6 octobre 2009

Dans lequel il y a de l'érotisme disco

De l'érotisme...

En ce moment, je fais dans le culturel. Balades, expos, approfondissement des connaissances du fonctionnement interne de l'administration, etc. Et, samedi dernier, c'était la Nuit Blanche, à Paris. En gros, trois "secteurs" qui regroupaient des oeuvres d'art contemporain, ouvertes à tout public, toute la nuit ou presque. BUttes Chaumont, Luxembourg, et chaispuquoi mais on y est pas allé de toute façon.

Ni une ni deux (ni trois non plus, pour ce que ça vaut), nous nous dirigeâmes vers les Buttes Chaumont, pour voir le parc sous son meilleur jour. Ou nuit. Enfin z'avez compris. Résultat ? Bah euh... on a cru qu'on rentrerait jamais.

Nan parce qu'on était pas tout seuls, voyez ?

Mais une fois la chose faite, alors nous avons pu admirer le genre de merveilles que seul l'art contemporain sait nous délivrer - lampes de bureau sur une pelouse (bon ça c'était marrant), des parapluies rouges par centaines, des loupiotes sur le lac, des fanions de fête foraine pour une oeuvre vraiment foutagedegueulesque, des trucs dorés par terre, etc. Du franchement super bizarre, du pas original mais joli, etc.

Et notre coup de coeur à tous. Simple et assez sympa, en fait.

En vrac, on est aussi allés faire un tour dans une piscine (mais quelle idée, sérieux), à Normale Sup (bis), à la place du Panthéon déguisée en place des cons bourrés (ter), puis un coup d'oeil de loin au Luxembourg, juste histoire de dire qu'on l'avait vue, cette boule à facettes géante.


A part ça, j'ai aussi pris quelques photos de mon futur (très proche) appart, dans lequel je passe déjà d'émoustillantes journées dans la peau d'une femme de ménage dans toute la force de sa maturité. Et découvre la surpuissance des produits décapants. Parfois, le nettoyage par le vide (et les mesures extrêmes), y'a que ça de vrai. Surtout quand en plus, ça marche.

La salle de bains ce matin.

Et ce soir. Pas mal, non ?

Si avec ça, les tâches ne disparaissent pas dans une lente agonie, je sais plus quoi faire.

mardi 22 septembre 2009

Mickey Mousse

Je sais.

Ahah, y'a pas à dire, je ne me lasse pas de ces jeux de mots complètement cryptiques que personne ne comprend, ou du moins pas avant d'avoir lu le post entier. Et encore. Bref, que d'aventures mes amis ce week-end ! Du fun, de voyage, des situations embarrassantes, du spectacle, du censuré (ça doit être les burgers), des bretzels, et de la bière. Des masses, même que. Huhu.

Donc, récapitulons, comme en 1940. Et oui, les accents, c'est important en français. Vendredi soir, séance spéciale Disney au Rocky Horror. Nous avions donc une Ursula, un Jafar avec une Jasmine tatouée sur le bras, un Scar, une Clochette, un Tarzan, une Aurore, un Prince Charmant, une Blanche-Neige, et bien évidemment un Mickey (moche). Autant dire que c'était gentiment n'importe quoi, avec des blagues agréablement renouvelées, quelques plantages inévitables, beaucoup de fous rires parce que le ridicule ne tue certes pas, mais développe les zygomatiques, et dans l'ensemble une très bonne ambiance.

En même temps j'avais prévenu que c'était n'importe quoi.

Après 2h30 de sommeil, on se botte le cul et on part à Roissy, pour ensuite s'envoler à Munich, histoire d'aller visiter Gallou (ex-coloc de ma 2ème année à Nantes, pour ceux qui ne suivent pas) en ce premier week-end de la fête de la bière, l'Oktoberfest. L'aventure nous attend, le rinçage d'yeux et de gosier aussi.

Donc samedi, journée tranquille à zoner dans Munich, mais un peu en naviguant de bars en bars quand même. L'occasion de se rendre compte que voyager dans un pays dont on ne connaît pas la langue, ça donne une impression de déjà-vu. Même si là je comprends vaguement l'écrit, malgré leurs tentatives de franponais (ou la même mais avec de l'allemand) pour me faire retrouver mes marques. On se couche pas trop tard quand même, parce que le lendemain il faut se lever tôt.

Dimanche donc lever à 6h30. Ouch. En fait, il faut arriver tôt dans les tentes de l'Oktoberfest, pour être sûrs d'être assis, parce que si t'es pas assis, tu peux pas boire. Donc inévitablement, tu te retrouves à 8h du mat' debout devant une tente, juste pour pouvoir être assis et pas être venu pour rien. A midi, à cause d'une conne de serveuse, tu te fais virer alors que t'as rien fait, et donc tu décides de faire une sieste chez toi, et de finir la journée traaaaanquiiiiiillemeeeeent (non, j'ai pas attrapé l'accent suisse).

Et dans un grand souci de logique, une fois que t'es assis, tu passes ta journée debout sur les bancs.

Lundi, journée tourisme. On aurait bien aimé aller visiter Dachau, mais malheureusement, c'était fermé le lundi, donc balade dans le centre-ville, sieste dans le Englischer Garten, un très très très grand parc avec des surfers et des nudistes - non, sans rire - avant de se rentrer, faire les paquets et repartir direction la France.

Vous avez les photos en galerie, le week-end était bon, et moi je suis naze. En plus EDF m'a envoyé bouler. Donc a ciao bon dimanche. Ou mardi. Finissons par quelques photos débiles.

En sortant de l'aéroport. Si tu penses qu'il va faire caca sur la décapotable, bravo, tu as l'esprit mal placé.

L'Oktoberfest, ça se fait seul, parce qu' "avec l'alcool, t'as plus rien dans le pantalon".

Le costume bavarois masculin typique, le lederhose.

La version féminine, le dirndl. Sur cette photo se sont cachées combien de bonnes raisons d'aller en Bavière, selon vous ?